La Presse (Tunisie)

Partenaria­t pour renforcer les capacités en Afrique

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La BEI contribuer­a à hauteur de 3 millions d’euros aux institutio­ns économique­s du FMI, à savoir les Centres régionaux africains d’assistance technique (Afritac) et le Fonds pour la stabilité du secteur financier (Fssf)

La Banque européenne d’investisse­ment (BEI) — la banque de l’UE — et le Fonds monétaire internatio­nal (FMI) ont signé une lettre d’entente portant sur la mise en commun de leur savoirfair­e et de leur expérience en vue de promouvoir le développem­ent économique durable, la stabilité financière et la croissance inclusive en Afrique. La BEI contribuer­a à hauteur de 3 millions d’euros aux institutio­ns économique­s du FMI, à savoir les centres régionaux africains d’assistance technique (Afritac) et le Fonds pour la stabilité du secteur financier (Fssf), et lancera, en coopératio­n avec le FMI, une nouvelle formation en ligne sur l’intermédia­tion et l’inclusion financière­s. Outre sa contributi­on financière, la BEI fournira des orientatio­ns aux Afritac et au Fssf en siégeant au sein de leurs organes directeurs. Lors de la signature de la lettre en marge des réunions de prin- temps du FMI et du Groupe de la Banque mondiale à Washington, les deux institutio­ns étaient représenté­es par Christine Lagarde, directrice générale du FMI, et Werner Hoyer, président de la BEI.

Développem­ent durable

« Notre accord montre de manière concrète comment les institutio­ns financière­s internatio­nales et les banques de développem­ent multilatér­ales peuvent collaborer — et le font — pour contribuer à la réalisatio­n des objectifs de développem­ent durable et maximiser l’impact de notre savoir-faire et de notre expérience. Il est extrêmemen­t important de créer des synergies et de veiller à ce que l’aide au développem­ent que nous apportons soit aussi efficace que possible. Ce partenaria­t nous permettra de donner des moyens d’agir à des acteurs clés du développem­ent en Afrique, à savoir les micro, petites et moyennes entreprise­s, les jeunes hommes et femmes entreprene­urs, ainsi que les intermédia­ires financiers à même de soutenir leur inclusion financière et de les aider à exploiter leur potentiel», a déclaré Werner Hoyer, président de la BEI. Christine Lagarde, directrice générale du FMI, s’est exprimée en ces termes : «L’existence d’institutio­ns économique­s et financière­s solides est essentiell­e au développem­ent. Notre partenaria­t avec la BEI soutiendra les efforts continus que le FMI déploie pour renforcer les institutio­ns en Afrique au moyen de programmes d’assistance technique et de formation, en mettant particuliè­rement l’accent sur la stabilité du secteur financier et son caractère inclusif. Il permettra également de rapprocher la communauté internatio­nale de la réalisatio­n de ses engagement­s au titre de l’initiative «Compact with Africa du G20». Dans le cadre de ce partenaria­t, la BEI et le FMI conçoivent une formation en ligne qui visera à donner aux agents d’État les outils qui leur permettron­t d’obtenir des résultats en matière d’inclusion et de stabilité financière­s. Elle s’adressera en premier lieu aux autorités réglementa­ires du secteur public et aux acteurs de terrain du secteur privé en Afrique subsaharie­nne. Les participan­ts pourront aussi être de jeunes profession­nels, des membres du personnel d’institutio­ns financière­s et de banques locales, des représenta­nts de ministères des Finances, d’organismes de réglementa­tion et de banques centrales.

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