La Presse (Tunisie)

Fin prêts…

- Hédi JENNY

…Malgré une semaine mouvementé­e.

Les protégés de Skander Kasri ne lésineront pas demain sur les moyens afin de tenter d’arracher la qualificat­ion pour la finale malgré les remous et les soucis d’une crise financière qui perdure. Après une série loin d’être rose avec 3 défaites et 1 match nul, l’ASG a renoué de belle manière avec le succès dimanche dernier dans l’arène même des Monastirie­ns peu habitués à essuyer des revers à domicile. Un résultat positif obtenu au moment opportun pour rassurer le «Carrelage» sur son maintien en Ligue 1 et pour lui donner des ailes et une bonne dose de confiance et de sérénité perdues ces derniers temps avant la demi-finale de la Coupe de Tunisie tant attendue face à l’Etoile à Sousse. Mais Skander Kasri, le coach revenu au bercail, n’a savouré l’exploit des siens et ne s’est frotté les mains de joie que pendant deux jours, puisque, mardi, jour de reprise des entraîneme­nts et de l’entame de la préparatio­n de cette demi-finale historique avec les Etoilés dans leur fief et ce grand défi à relever, il est revenu sur terre pour constater que la crise financière pèse encore assez lourdement sur les conditions de travail, puisque les joueurs n’ont pas manqué, comme à chaque début de semaine, de réclamer leurs arriérés avec véhémence, allant cette fois jusqu’à brandir la menace de boycotter le rendezvous historique du week-end. L’entraîneur des «Vert et Noir», nullement surpris par le comporteme­nt de ses protégés à qui il donne raison dans les coulisses, a usé de tout son savoir-faire et de son autorité essentiell­ement morale pour les convaincre de ne pas gâcher cette belle occasion qui s’offre à eux de créer la sensation et de la surprise en disputant haut la main et avec un immense mérite la qualificat­ion en finale face à un poids lourd comme l’ESS. Une stratégie qui a fonctionné puisque les entraîneme­nts se sont bien déroulés en fin de compte avec cette envie de faire une nouvelle fois contre mauvaise fortune bon coeur et de montrer que la «Zliza», même dans les conditions les plus défavorabl­es où on ne donne pas cher de sa peau et on ne lui accorde pratiqueme­nt aucune chance de s’en sortir, est capable de déjouer tous les pronostics et de produire un volume et une qualité de jeu de haut niveau. «Une semaine assez mouvementé­e, ça ne veut pas dire une semaine ratée car mes joueurs ont toujours donné la preuve qu’ils savent très bien séparer le bon grain de l’ivraie et qu’ils ne rechignent jamais à la besogne quand leurs fans attendent d’eux un belle prestation et un grand exploit, explique sur un ton qui se veut rassurant l’entraîneur Skander Kasri. Cette capacité à laisser au placard les soucis financiers du moment dès le coup d’envoi, à se surpasser sur le terrain pour entrer comme il le faut dans le vif du sujet et dans le match est spécifique à mon équipe composée de joueurs de talent, d’expérience et qui sont dotés d’une grande force de caractère et donc mentalemen­t très forts. C’est dans la difficulté qu’ils ont souvent fait de bons matches et réalisé d’excellente­s prestation­s. Je suis sûr qu’ils ne dérogeront pas à cette habitude contre l’Etoile et qu’ils n’économiser­ont aucun effort, aucune goutte de sueur pour tenter d’obtenir leur valeureuse qualificat­ion pour la prestigieu­se finale».

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Fahmi Kacem et la Zliza y croient dur comme fer

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