Un défi majeur
L’évènement à Sfax. Le CSS dos au mur doit rebondir pour jouer la belle ce mercredi. L’EST doit l’emporter pour devenir champion.
Peut-on dire que le moment est venu pour que le rideau tombe sur lexercice 2017-2018. Cela dépendra de la victoire de l’Espérance de Tunis qui vaut le titre de champion, et celle de l’Etoile du Sahel à Sidi Bou Saïd qui signifie l’octroi de la troisième place. Dans le cas contraire, la fin du championnat national sera prolongée de trois jours. Rendez-vous donc ce mercredi avec les «belles». La salle Commandant Bjaoui de Sfax sera à coup sûr le pôle d’attraction et le théâtre d’une seconde finale explosive et décisive entre le Club Sfaxien et l’Espérance de Tunis. Deux ténors à la valeur établie qui disputeront le 64e titre de l’épreuve. Retrouvailles après les trois précédentes confrontations de cette saison et qui se sont soldées par la victoire de l’EST sur des scores sans appel. Cette fois-ci, le contexte n’est plus le même et les objectifs des deux équipes diffèrent. L’EST n’est qu’à trois sets de son 18e titre. Le CSS n’a pas le choix. Il lui faudra batailler et gagner pour s’accrocher. C’est donc la chance de consécration des «Sang et Or» et le retour au sommet de la pyramide deux ans après, face à l’ultime occasion pour les Clubistes de Sfax de disputer la «belle». De ce fait, l’explication de ce soir s’annonce passionnante, palpitante et dure à négocier. Les deux parties en cause s’y attendaient et s’y étaient préparées en conséquence. L’enjeu est de taille. Ce nouveau face-à-face demeure pour les deux titans un choc à haute intensité et aussi à haute pression psychologique qu’il faudrait savoir gérer loin de tout flottement et relâchement pour répondre complètement à l’exigence de la particularité de la tâche. L’EST a eu la chance de vivre dixsept fois déjà ce bonheur. Ce nouveau défi est majeur. On le sentira intensément dans les deux camps, car une «finale» de ce genre soumettra toutes les parties prenantes dans une situation infernale. On jouera avec l’ambition de ne pas perdre. Le CSS devra être très fort mentalement et surtout capable de vivre sous la pression de son public. L’équipe sait bien que la défaite de la finale aller a été reçue par ses supporters comme un camouflet terrible. Elle est déterminée à faire la preuve que l’échec subi à la salle Zouaoui de Tunis ne constituait qu’un accident de parcours. L’EST ira à Sfax avec la ferme intention de rééditer l’exploit de l’aller. Elle possède beaucoup plus de moyens, des qualités techniques et athlétiques et des solutions de rechange grâce à la richesse de son effectif. Chaque joueur incorporé au cours du jeu répond à la raison du changement. Le passeur de l’équipe Mehdi Ben Cheikh, auteur d’une belle démonstration en match aller, a prouvé qu’il possédait un gros mental. Il ne manquera pas tout à l’heure d’en faire de même. Promesse d’un grand spectacle.