Un regain d’intérêt des investisseurs européens pour la Tunisie
Ce vendredi 20 avril, France 2 est partie à la rencontre de certains investisseurs dans le cadre d’un reportage à forte audience. La rédaction de France 2 commente dans ce cadre : «Il y a un pays où les Européens investissent de nouveau : la Tunisie. La F
«Tunisie : les investisseurs européens de plus en plus séduits», tel est le reportage diffusé récemment par France 2. Le pas est franchi ou presque. Les ambitions de la Tunisie en matière d’attraction des investissements sont grandes mais réalisables. C’est pour cela que nous ne pouvons pas souligner que les objectifs ont été atteints. Du travail, beaucoup de travail reste encore à accomplir pour faire de notre pays un vrai hub de l’investissement étranger. D’autant plus que tous les atouts sont réunis pour que les investisseurs créent leurs projets et en tirent le meilleur profit. Le site tunisien est désormais compétitif comparé aux autres sites du pourtour méditerranéen. Les investisseurs n’ont pas beaucoup à chercher pour implanter leurs unités : la Tunisie offre des avantages préférentiels importants, à savoir un cadre juridique moderne (nouvelle loi sur l’investissement), une maint-d’oeuvre spécialisée et bien formée, une infrastructure en cours de modernisation ainsi que tous les équipements de communication dont ont grandement besoin les investisseurs.
Investissement dans l’agriculture biologique
Les Européens investissent donc de nouveau en Tunisie. Ce vendredi 20 avril, France 2 est partie à la rencontre de certains de ces investisseurs dans le cadre d’un reportage à forte audience. L’un des investisseurs suisses a choisi la région du Cap Bon pour créer son projet d’agriculture biologique dans un terrain abandonné. Les arbres portent déjà leurs fruits et on peut constater de grosses grenades rouges, du raisin, des amandes et des olives. L’investisseur en question semble heureux et satisfait de sa prouesse. Les habitants l’ont bien accueilli et lui ont présenté toutes les facilités afin qu’il réussisse son projet. En tout, 14 hectares de terrain qu’il a fallu défricher. D’autres investisseurs étrangers de diverses nationalités ont également choisi le site tunisien pour implanter leurs projets. Le reportage a cité, à titre d’exemple, la zone destinée à l’aérospatial qui compte plusieurs entreprises françaises. A noter que la France est notre premier partenaire en matière d’investissement étranger. La parole a été donnée, lors de ce reportage, à M. Khélil Laâbidi, directeur général de l’Agence de promotion des investissements extérieurs (Fipa), qui a mis en exergue l’importance accordée par les pouvoirs publics aux investissements directs étrangers. Cette importance se traduit par un ensemble d’avantages d’ordre fiscal (exonération de l’impôt) et financier pour faciliter le travail aux investisseurs qui ont choisi notre pays pour implanter leurs projets. Le premier responsable de la Fipa a évoqué, de même, la simplification des procédures administratives en faveur des investisseurs étrangers. Ainsi, tous les services administratifs sont regroupés en un guichet unique pour éviter l’éparpillement des services et permettre aux investisseurs de réaliser rapidement leurs projets. C’est un défi que la Tunisie vient de relever malgré les problèmes économiques auxquels elle est confrontée.
«Les projets européens ne manquent pas»
La rédaction de France 2 commente dans ce cadre : «Il y a un pays où les Européens investissent de nouveau : la Tunisie. La France y est le premier investisseur étranger. Grâce à des exonérations fiscales et des salaires bien plus faibles qu’en Europe, les projets européens ne manquent vraiment pas sur place. Entre 6 et 10 euros la journée, le coût de la main-d’oeuvre ouvrière est très attractif». En fait, pour être compétitif, l’investisseur européen a besoin de réduire le coût de production. Avec une main-d’oeuvre à la portée et un coût des différentes charges abordables, il est possible de faire des affaires juteuses en Tunisie. D’ailleurs, la rédaction de France 2 parle de «nombreux avantages». Et d’expliquer : «En s’associant à un Tunisien qui possède le terrain, les investisseurs suisses rencontrés par France 2 ont aussi bénéficié d’aide de l’État tunisien. Pour séduire les investisseurs étrangers, la Tunisie a mis en place un immense chantier. Dans la capitale, des zones nouvelles sont entièrement dédiées à accueillir les entreprises étrangères. Procédures simplifiées, incitations fiscales avec des exonérations d’impôts: les avantages sont nombreux pour convaincre les capitaux étrangers. Et l’activisme tunisien s’avère payant : aujourd’hui, le pays ambitionne d’élargir ses horizons en devenant une plateforme d’investissements à travers l’Afrique».