«2e place, relais de performance»
L’ancien arrière de charme de l’Etoile met en exergue l’importance de la place de dauphin, synonyme de qualification à la Ligue des champions, une compétition qui sied le mieux au standing du club sahélien.
«A défaut de glaner la première place au classement, se positionner 2e requiert désormais une importance capitale, puisqu’elle donne la possibilité de disputer la compétition africaine suprême qu’est la Champions League, qui reste sans aucun doute l’objectif majeur de nos grandes écuries. C’est en quelque sorte une compétition dans la compétition, voire un mini-championnat qui a lieu entre plusieurs prétendants et dont l’atteinte de cet objectif pourrait atténuer la perte du titre et la pression de la rue, ce qui est nullement négligeable. En effet, pour l’Etoile qui est passée par des crises et des zones de remous tout au long de la saison, s’offrir la seconde place permettrait aux joueurs, au staff technique et au BD de préserver une relative sérénité et de faire une projection “stratégique” vers le futur proche, avec à la clé une participation à la Ligue des champions, une compétition qui tient à coeur toute la sphère du club sahélien. De plus, avec toutes les péripéties houleuses et problématiques qu’elle a connues tout au long de la saison, l’Etoile devrait se réjouir d’arracher la seconde place au classement, si elle parvient bien évidemment à la préserver jusqu’à l’ultime journée, ça lui permettra de rester dans un cadre d’excellence en disputant une nouvelle campagne de la plus noble des joutes continentales. D’ailleurs, et à juste titre, le public étoilé semble ne pas en vouloir à ses joueurs de laisser filer la première place, mais il ne sera guère clément en cas de non-qualification à la Ligue des champions qui offre de meilleures conditions d’équité et moins de malversations de coulisses,et donnera à n’en point douter des ailes aux dirigeants,staff technique et joueurs. C’est devenu un véritable rituel pour l’Etoile».