«Situation tendue»

«Il est devenu pratiquement une tradition de voir à chaque fin de saison des matches très disputés. Et ce sont les équipes du haut du classement et du bas du tableau qui sont le plus concernés. Dans le cas de l’actuel exercice, c’est la 2e place qui est convoitée, synonyme de participation à la Ligue des champions. Le CA, l’ESS et le CSS qui se trouvent dans un mouchoir de poche sont en train de faire la course pour réaliser leur objectif. L’enjeu est donc de taille. A l’opposé, le COM, l’ESZ, l’USBG et, à un degré moindre, le SG se débattent pour éviter la relégation ou, au mieux, disputer les barrages contre le classé 3e dans le playoff de la Ligue 2. Là aussi, l’enjeu est important, chacun des clubs désirant sauvegarder son appartenance à l’élite. Dans de telles situations, tous les matches se disputent sous le signe de la défaite interdite. Tout le monde veut gagner ! Et tout le monde soupçonne alors tout le monde. Le perdant accuse le gagnant d’avoir soudoyé des responsables. Chaque décision de l’arbitre qui ne va pas dans le sens que l’on souhaite est interprétée comme partiale. Bref, les soupçons vont bon train. Sur un autre plan, on promet des primes de victoire que l’on ne peut pas parfois honorer. On gonfle à bloc les joueurs. La tension monte aussi bien sur le terrain que dans les coulisses. On assiste alors à des scènes de violence et à des plaintes. La Lnfp et la FTF deviennent très sollicitées particulièrement dans cette période de l’année. Espérons que cette fois tout finira bien».