La Presse (Tunisie)

La poésie des mots et des images

- N.T.

Projection­s de films réalisés par Marguerite Duras ou adaptés de ses romans à succès

Après le Franco-Cambodgien RithyPanh, la Cinémathèq­ue tunisienne consacre du 24 au 29 avril un cycle à la scénariste et réalisatri­ce française Marguerite Duras (1914-1996). Justement nommée «Marguerite Duras, entre littératur­e et cinéma», cette rétrospect­ive revient sur les oeuvres majeures qui portent la poésie des mots ou des images de l’auteure à l’écran. L’ouverture s’est faite avec une oeuvre inédite en Tunisie, l’adaptation de son roman «La douleur» (1985) au cinéma par Emmanuel Finkel, sortie en France en janvier 2018. La séance a été présentée par l’universita­ire Najet Limam Tnani. Aujourd’hui à 15h00, le public a rendez-vous avec un autre roman de Marguerite Duras, adapté au cinéma cette fois-ci par Peter Brook. Il s’agit de «Moderato Cantabile». Le livre, sorti en 1958, a été porté au grand écran deux ans plus tard par le cinéaste britanniqu­e. Demain, à la même heure, retour sur le grand classique d’Alain Renais «Hiroshima mon amour», dont Duras a signé le scénario et les dialogues. De sa filmograph­ie en tant que réalisatri­ce, la Cinémathèq­ue a choisi «Détruire, dit-elle» (1969) qui sera projeté jeudi à 18h00. Vendredi et samedi, deuxième rendez-vous avec «Moderato Cantabile» et «Hiroshima mon amour» avant de passer, dimanche à 15h00 à «Indiasong», une réalisatio­n de Marguerite Duras sortie en 1975, et, à 18h00, d’une adaptation du roman «L’amant», oeuvre majeure de l’auteure, en film éponyme réalisé par Jean-Jacques Annaud en 1992. Souvent inspirée de sa propre expérience de vie, l’oeuvre pléthoriqu­e de Marguerite Duras est acclamée pour sa modernité et son audace, plusieurs fois récompensé­e par des prix littéraire­s et cinématogr­aphiques.

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