Mohamed Salah, un match de Ballon d’or !
Liverpool déroule, mais la Roma reste en vie
Deux buts, deux passes décisives. Un match plein, digne d’un futur vainqueur du Ballon d’or. Cette demi-finale aller de la Ligue des champions entre Liverpool et la Roma a mis la lumière sur toutes les qualités de Mohamed Salah. L’attaquant buteur égyptien a disputé un match épique durant lequel il a fait étalage de tout son talent. Remplacé par Klopp après le cinquième but, les Reds ont totalement changé de visage et ont encaissé deux buts qui remettent la Roma en course pour la qualification.
Un palier de franchi !
Salah est un grand joueur, mais mardi soir, à Anfield, il a franchi un palier. Etonnant de vivacité, d’efficacité et aussi d’altruisme, il a poussé le Kop à consacrer quasiment tout le match pour lui: “Mo Salah, Mo Salah, running down the wing”. Intenable. Partout. Monstrueux. Si Liverpool va au bout et remporte le trophée, Salah pourra sérieusement mettre fin au règne de Ronaldo et Messi. Concernant le match, la Louve, bien partie, avait même touché la transversale. Après une vingtaine de minutes, son milieu de terrain qui a fait la différence face au FC Barcelone est parti en tilt et le FC Liverppol a eu la mainmise sur tout le reste de la première période. Après plusieurs tentatives, Salah trouve la lucarne d’Alisson et fait le break suite à un ballon délicatement piqué après une course supersonique de 50 mètres et un échange de passes avec Firmino.
Anfield Road en ébullition
A la reprise, la Roma vue face au Barça n’est plus qu’un lointain souvenir. Salah fait passer une sale soirée à Juan Jesus et trouve à deux reprises la faille pour distiller deux passes décisives à Mané et Firmino. La note est salée (5/0). Il n’y a quasiment plus de match pendant quelques minutes. Klopp sort l’Egyptien et le Sénégalais. La Roma s’enhardit et Dzeko réduit le score. Deux minutes après, Nainggolan tire. Millner tend la main. Le penalty est transformé par Perotti. Score final: 5/2. Anfield était en ébullition, mais s’est quelque peu éteint. Liverpool reste toutefois supérieur. Mais à l’Olimpico, la Roma rêve déjà d’accomplir un autre miracle. Ancien milieu de terrain du FC Nantes et de l’équipe de France, le natif d’Aix en Provence a ensuite entamé une carrière d’entraîneur et permis aux Bleuets de décrocher l’or aux JO de 1984 avant de diriger l’équipe de France A entre 1984 et 1988.Après la nonqualification pour l’Euro 1988 puis un bref passage au PSG, Michel a débuté une longue et riche aventure africaine : Cameroun (1994), Maroc (1995-2000, puis 2007-2008), Raja Casablanca (2003-2004 puis 2010), Tunisie (2001-2002), Côte d’Ivoire (20042006), Zamalek (2007 puis 2009), Mamelodi Sundowns (2008-2009), Guinée Equatoriale (2011-2012) et Kenya (2012).
L’épopée africaine
Au cours de ses expériences sur le continent, le technicien prendra part à la Coupe du monde 1994 avec le Cameroun puis 1998 avec le Maroc. A chaque fois, sa sélection est éliminée au premier tour. En 2006, Michel permet ensuite à la Côte d’Ivoire de se qualifier pour le premier Mondial de son histoire. Mais là encore, les Eléphants s’arrêtent en phase de groupes. Michel compte aussi 5 participations à la CAN au compteur : avec le Maroc (1998, 2000 et 2008), la Tunisie (2002) et la Côte d’Ivoire (2006). C’est avec les Éléphants qu’ils signe sa plus belle performance en échouant en finale face à l’Égypte en 2006. Du côté du Maroc, on se rappellera aussi de la Coupe de la CAF décrochée