«Médiocrité quand tu nous tiens»
«Notre football est malade. Rares sont les saisons où il est tombé aussi bas. Nous avons assisté, au cours de cette année qui tire à sa fin, à un championnat de qualité très médiocre. Et le fait que l’EST a vite fait de creuser l’écart avec ses rivaux traditionnels a davantage rendu la compétition insipide. On a vu beaucoup de décisions arbitrales et administratives injustes qui ont lésé bon nombre de clubs. On a assisté à des scènes de violence sur le terrain et dans les gradins. Des matches se sont déroulés à huis clos, etc. Dans une pareille ambiance, il est difficile, voire impossible que la qualité de notre football s’améliore. En outre, quand on connaît les difficultés financières dans lesquelles la majorité des clubs se débattent, on comprend mieux pourquoi notre sport-roi en pâtit. Il faudrait, à mon sens, revoir tout le système du professionnalisme dans notre pays. On ne peut plus supporter, en permanence, un championnat à deux vitesses et la pratique du deux poids deux mesures. Ce comportement n’aide pas à l’évolution du football local. Les joueurs ont besoin d’évoluer dans des conditions saines, favorables à leur épanouissement. Par ailleurs, l’amélioration de l’infrastructure sportive est un devoir plus qu’urgent. Enfin, il est conseillé aux responsables qui dirigent notre sport d’associer plus de figures sportives à l’expérience reconnue dans le sauvetage de notre football. Sans cela, ce sport populaire n’évoluera pas du tout. Bien au contraire».