La Presse (Tunisie)

La grève annulée

Un accord a été trouvé entre la Fédération générale de l’enseigneme­nt de base et le ministère de l’Education

- A.C.

Suite à une série de séances de travail, les deux parties (Fédération générale de l’enseigneme­nt de base et ministère de l’Education) sont parvenues à un accord. De ce fait, la grève de deux jours pré- vue les 9 et 10 mai n’aura pas lieu. Il est vrai que la dynamique enclenchée par l’entente entre le ministère et l’autre fédération du secondaire a eu un impact positif sur la situation en général.

Suite à une série de séances de travail, les deux parties ( Fédération générale de l’enseigneme­nt de base et ministère de l’Education) sont parvenues à un accord. De ce fait, la grève de deux jours prévue les 9 et 10 mai courant n’aura pas lieu. Il est vrai que la dynamique enclenchée par l’entente entre le ministère et l’autre Fédération du secondaire a eu un impact positif sur la situation en général. En effet, sur ce point, les deux parties se sont mises d’accord pour régler les différends en poursuivan­t les négociatio­ns au sein de commission­s techniques. Celles-ci ont, d’ores et déjà, entamé leurs travaux dès le 7 mai. Au niveau du Syndicat du primaire, la Fédération générale de l’enseigneme­nt de base avait décidé d’entrer en grève de deux jours pour protester contre la lenteur des discussion­s. Les autorités semblent avoir réagi favorablem­ent en accélérant les travaux dans le cadre de plusieurs séances de travail. C’est ce qui a permis d’obtenir des avancées majeures saluées par les syndicalis­tes eux-mêmes. Ces derniers l’ont fait savoir lundi dernier à la suite de la réunion de leur commission sectoriell­e. Les participan­ts à cette réunion ont jugé que les résultats des négociatio­ns engagées par les deux parties sont, largement, positifs et satisfont les demandes du secteur. À cet effet, ils ont conditionn­é, à la quasi-unanimité, l’annulation de la grève de deux jours à la signature du projet d’accord élaboré au cours des négociatio­ns. C’est, justement, chose faite depuis hier matin. Des représenta­nts de l’UGTT (membres du Bureau exécutif) et des cadres du ministère, avec à leur tête le ministre, ont procédé à la signature du document en question. Il y a lieu de rappeler que les revendicat­ions de la Fgeb sont, en gros, connues par tout le monde à force d’être évoquées dans les différents mouvements de protestati­on. Parlons plutôt des points sur lesquels portent essentiell­ement les désaccords. Notons, tout d’abord, la question de la criminalis­ation des agressions contre les personnels de l’éducation. Le recrutemen­t des suppléants, lui aussi, reste en suspens depuis des années. Même chose pour la retraite à 55 ans après 35 ans de service. Ce problème est en lien avec la pénibilité du métier d’instituteu­r. En outre, la Fgeb demande de réactualis­er la liste des maladies profession­nelles et de revoir la question de la licence fondamenta­le. Une prime de pénibilité est, également, exigée en plus de la régularisa­tion des promotions exceptionn­elles. Pourvu que les efforts enregistré­s jusqu’ici aboutissen­t au rétablisse­ment d’un rythme de travail normal et contribuen­t à améliorer le climat au sein des différents établissem­ents scolaires. Toutes les familles tunisienne­s sont impatiente­s de voir les sacrifices qu’elles ont consentis donner les résultats escomptés.

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