Pour voir plus clair
Portugal-Tunisie et Tunisie-Turquie, deux grands matches-tests pour notre équipe nationale. Après quoi, on verra certainement plus clair quant aux moyens de notre onze national.
Quelques semaines nous séparent de la phase finale de la Coupe du monde et il est grand temps que les répétitions de bonne facture démarrent pour la sélection nationale afin que le coach Nabil Maâloul puisse se fixer les idées sur son onze type. Après ses deux sorties amicales réussies devant l’Iran (1-0) et le Costa-Rica (1-0), la troupe à Maâloul se mesurera à deux gros calibres. En effet, le 28 courant, elle ira croiser le fer avec le Portugal de Cristiano Ronaldo à Lisbonne et le 1er juin prochain, elle affrontera la Turquie sur une terre neutre : la Suisse. C’est avec ce genre de duels avec des équipes huppées que l’on peut être en mesure de jauger les réelles potenti- alités de notre équipe nationale qui, rappelons-le, affrontera l’Angleterre et la Belgique dans le contexte officiel de la Coupe du monde en Russie. Le premier grand test face aux Portugais, qui ont les dents longues et qui seront pour certains spécialistes de sérieux prétendants pour la couronne mondiale, sera pour les nôtres une vraie opportunité pour confirmer les bonnes impressions laissées, notamment après leur duel de Nice contre le Costa-Rica où une belle leçon de football a été donnée aux coéquipiers du keeper madrilène, Keylor Navas, dont les filets ont été violés par notre premier attaquant Wahbi Khazri. Mais cette fois-ci, ce sont les coéquipiers d’un autre Madrilène d’un calibre beaucoup plus important que le premier, en l’occurrence le quintuple Ballon d’or Ronaldo, qui les recevront chez eux au Portugal.
Prudence et audace
D’aucuns diront que la prudence sera le maître-mot à Lisbonne car il n’est jamais sans risque de laisser des espaces libres pour les Ronaldo et consorts qui ont une ligne d’attaque terrible. En fin connaisseur du football européen, Nabil Maâloul saura certainement mettre en place un dispositif défensif formé de deux ou trois rideaux pour annihiler les dangereuses manoeuvres offensives des Portugais. Nos internationaux sont déjà précédés d’une certaine notoriété acquise suite à leur dernier parcours et traduite par un bon classement de la Fifa (14e place). Du coup, la Tunisie sera traitée avec tous les égards à Lisbonne. Elle impose déjà le respect. Il suffit de lire les journaux anglais qui en témoignent. Mais gare à la «grosse tête» car on ne badine jamais avec le sérieux et l’application devant les grands du football mondial. Il faudra garder la tête froide sans paniquer en défense, tout en tentant notre chance en attaque. En sortant avec un score honorable contre le Portugal, on pourra négocier le deuxième match contre la Turquie avec un bon moral et peut-être même avec un certain ascendant. Ces deux tests nous édifieront sur la richesse de notre effectif en l’absence des blessés de marque : Youssef Msakni, Amine Ben Amor et Ali Maâloul. Le joueur de tennis tunisien Malek Jaziri a gagné douze places dans le classement ATP, publié avant-hier et occupe la 62e position. Jaziri (34 ans) battu dimanche en finale du tournoi d’Istanbul doté de 510 mille dollars devant le Japonais Taro Daniel (114e) 6-7, 4-6, a raté l’occasion de remporter son deuxième tournoi de l’année après son sacre en mars dernier au tournoi de Quijing en Chine. Avant d’atteindre la finale, Jaziri a battu tour à tour le Turc Marcel Ilhan (6-1, 6-2) au premier tour, le Serbe Laslo Djere (6-3, 6-2) en huitièmes de finale, le Croate Marin Cilic quatrième mondial (6-4, 6-2) en huitièmes, le Tchèque Jiri Vezely (84e) (3-6, 6-4, 6-1) en quarts et le Serbe Laslo Djere (6-3, 6-2) en demi-finales.