A 90’ de la délivrance
Cela faisait une éternité que les Clubistes n’avaient pas baigné dans une telle félicité. Encore un effort et l’objectif assigné sera atteint.
Cela faisait une éternité que les Clubistes n’avaient pas baigné dans une telle félicité. Encore un effort et l’objectif assigné sera atteint.
Le CA a prouvé ces derniers temps qu’il n’était pas encore à sec en dépit d’un essoufflement ponctuel tantôt. Et aux Clubistes de remettre ça cet après-midi à Sfax face au CSS, un adversaire coriace mais quelque peu inconstant. Pour le CA, ce match est le match de la saison. La place tant convoitée de dauphin de la Ligue 1 en dépend. En clair, la C1 passe par les trois points ! Et si le physique est aléatoire pour ce genre de rencontres qui se jouent au mental, Kamel Kolsi a toutefois plus d’un tour dans son sac pour forcer son destin. Quel que soit le plan de jeu clubiste, l’état d’esprit des coéquipiers de Khelifa doit être flamboyant. La peur de tout perdre maintenant? À aucun moment, les Clubistes n’y ont pensé ces derniers jours. Certes, avec l’enchaînement des matchs à enjeu (Championnat, Coupe de Tunisie et Ligue Arabe des Champions), le Onze en place se devait de faire le plein de confiance depuis quelque temps. Mais le plus important est de croire en un destin favorable. C’est à ce prix que l’état de grâce se prolongera. Depuis peu, le plateau technique s’est attelé à canaliser l’euphorie, sans l’éteindre toutefois ! L’euphorie de courir trois lièvres à la fois, c’est forcément excitant et valorisant. Maintenant, il est vrai que le plus dur commence. Il faut confirmer et ne rien lâcher.
Le jeu et les joueurs
Depuis l‘arrivée du nouveau coach, qu’avons-nous vu au CA? Une équipe qui joue le contre ou la possession selon le profil de l’adversaire. Un onze qui presse tantôt et qui attend de temps à autre tout en gardant une certaine cohérence via une ligne directrice de jeu. Des satisfactions, il y en a eu aussi avec quelques joueurs qui ont dépassé leurs lacunes de placement et de relance. A l’entrejeu par exemple, Khelil et surtout Wissem Ben Yahia, en plus d’être au-dessus techniquement, tactiquement et dans l’état d’esprit, enfilent quand il le faut le costume de patron. Quant à Ghazi Ayadi, s’il est à l’aise dans la transmission et le jeu en déviation, il doit aussi muscler son jeu. Concernant les joueurs offensifs, Khelifa fait la pluie et le beau temps. Sauf qu’il a l’air plus à l’aise dans le rôle du joueur sans pression que dans celui de taulier dont on attend beaucoup. A ses côtés, Khefifi doit accélérer son jeu, alors que dans le même temps, le médian Tijani Belaid souffle souvent le chaud et le froid. Repositionné sur le couloir, les puristes notent que ce dernier apporte plus de mordant offensif (profondeur). Évidemment, le dernier match contre le CSS est le plus important de la saison clubiste en Ligue 1. Les fans, quant à eux, entretiennent l’espoir d’un succès convaincant où leurs préférés tiendront le fameux match référence tant attendu.
Sorti du placard !
Face à un onze Sfaxien qui manie bien le ballon, il serait peut- être moins contraignant de s’ouvrir des espaces que devant des équipes qui évoluent à 10 dans leurs trente mètres ! Bref, pour terminer la saison en beauté, il va falloir marquer, résister et gagner. La victoire et rien que la victoire. Cela pourrait ouvrir des horizons aux Clubistes. Comme le fait de laisser une trace indélébile dans l’histoire mouvementée du club, et ce, après avoir vécu des soubresauts il y a quelques mois. Oui, depuis quelques semaines, un vent nouveau porte le CA. Et si l’état de grâce se poursuivait ? D’une escouade, résignée à vivoter dans le ventre mou de l’élite, ce CA-là s’est par la suite découvert de nouvelles vertus. Ce renouveau porte le sceau du changement radical de gestion. La joie de jouer du tandem KolsiMarchand plus que les manuels tactique apportés dans les bagages de Marco Simone. Au plateau technique de persévérer maintenant tout en posant à terme les jalons pour les échéances suivantes.