Remettre son bleu de chauffe… !
Les Etoilés miseront sur l’épreuve de Coupe pour «gommer» relativement les séquelles d’une saison en deçà des attentes et éviter une énième crise.
Il est clair que pour les coéquipiers de Ramy Bédoui, cette finale de Coupe face à un CA boosté par sa qualification en Ligue des champions aux dépens justement de son adversaire du jour, l’ESS, ne se présente guère sous les meilleurs auspices où l’on parle carrément dans le camp étoilé d’une saison littéralement ratée à tous points de vue, notamment après avoir raté d’une manière le moins que l’on puisse dire «irresponsable», voire incompréhensible depuis 72 heures la qualification à la prochaine joute de la C1. En effet, on n’arrive toujours pas à digérer les erreurs de casting et le turn-over «insensé» adopté par Kheireddine Madhoui lors de la rencontre décisive face à l’USBG et qui ont eu pour effet désastreux de priver le club sahélien d’une participation devenue «rituelle» à la ligue des champions. De plus, l’indignation est vraiment au summum chez toutes les composantes de l’ESS, compte tenu de la prestation terne doublée par cette exaspérante nonchalance affichées par les coéquipiers de Krir.
Une affaire d’orgueil et de surpassement
Tenant compte de ce constat peu reluisant, les protégés de Kheireddine Madhoui se voient offrir aujourd’hui, à l’occasion de la finale de Coupe face au rival traditionnel le Club Africain, une opportunité en or pour redorer leur blason et surtout se racheter dans les yeux de leurs supporters et dirigeants, et éviter ainsi une nouvelle descente aux enfers en cas d’échec. Cette dernière alternative sans aucune exagération mettrait davantage en branle la vie du club sahélien et sa projection stratégique et managériale, et précipiterait le départ du coach algérien déjà sur la sellette depuis un certain temps et même de certains éléments supposés être inamovibles.
Un effectif au complet
A l’occasion du rendez-vous avec l’histoire de cet après-midi, l’encadrement technique de l’Etoile pourra compter sur la totalité de son effectif, en alignant sa formation type composée des éléments de base ménagés «arbitrairement» face à l’USBG, mais aussi de son capitaine «gladiateur» Ammar Jemal, dont l’apport est indéniable sur le double plan footballistique, mais surtout mental avec ses «coups de gueule» et sa hargne.