Démarches pour l’actualisation des conventions de partenariat
Le Csfpa octoie 3 types de certificats : le CAP et le BTP en cultures maraîchères et en floriculture, ainsi que le BTS en horticulture, et assure deux types de formation, à savoir la formation initiale de base en vue de décrocher l’un des 3 certificats pr
Le Centre sectoriel de formation professionnelle agricole (Csfpa) de Chott-Mériem, créé en 1975, rattaché à l’Agence de vulgarisation et de formation agricole (Avfa) et relevant du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, compte 10 formateurs (8 ingénieurs et 2 techniciens), 120 apprenants et comporte actuellement 6 classes de formation dans les spécialités des cultures maraîchères, de la floriculture et de l’horticulture. Il dispose d’un espace d’exploitation de 3 ha, comportant une pépinière et des cultures sous serres, d’un espace réservé à la multiplication des plantes ornementales, d’un laboratoire de recherche, d’une bibliothèque, d’un espace de loisirs et d’un espace pour l’utilisation de l’Internet. Il est doté aussi d’un espace d’hébergement, pouvant accueillir 100 apprenants, et d’un restaurant.
Ouvrir les horizons aux jeunes
M.Houidi Mustapha, directeur du Csfpa de Chott-Mériem, nous a indiqué que ce centre octroie 3 types de certificats, à savoir le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) dans les spécialités des cultures maraîchères et de la floriculture d’une durée de formation de 2 ans pour les élèves ayant le niveau de la 9e année de base accomplie ou les niveaux de 1ère ou de 2e année secondaire. Le brevet de technicien professionnel (BTP) en cultures maraîchères et floriculture est, quant à lui, d’une durée de formation de 2 ans pour les élèves ayant le niveau de 2e année secondaire accomplie ou ceux de niveau de la 4e année secondaire. Enfin, le brevet de technicien supérieur (BTS) dans la spécialité horticulture est d’une durée de formation de 3 ans pour les bacheliers. Le Csfpa, a poursuivi M. Houidi, assure deux types de formation: une formation initiale de base pour les apprenants en vue de décrocher l’un des 3 types de certificats (CAP, BTP et BTS) et une formation continue sous forme d’ateliers pratiques au profit des agriculteurs, des jeunes promoteurs agricoles, des techniciens et des adhérents aux organisations professionnelles agricoles venant de diverses régions. Les différents cycles de formation initiale de base comportent 2 volets, dont un théorique (représentant 25% de la formation) et un autre pratique pour les cultures maraîchères et la floriculture sous serres représentant 75% de la formation.
Stages dans les grandes exploitations
Les élèves inscrits dans le cycle de formation initiale de base bénéficient d’une période déterminée pour accomplir des stages auprès des grandes exploitations agricoles privées. Ce centre pratique dans l’espace de l’exploitation agricole des cultures maraîchères sous serres des tomates, piments, melons, concombres, aubergines, ainsi que des cultures de plantes à fleurs et ornementales. Il pratique aussi des cultures de plein champ de pommes de terre, de l’oignon, de l’ail, des fèves, des petits-pois et des haricots. L’irrigation se fait au moyen de la technique dite goutte-à-goutte. Les eaux d’irrigation proviennent du barrage de Nebhana, sis à Kairouan. Le Csfpa organise annuellement une journée portes ouvertes au profit des élèves et de leurs parents afin d’avoir une idée sur les divers espaces du centre et les modalités de formation. Il assure des stages pratiques au profit des élèves stagiaires venant des divers centres de formation professionnelle agricole du pays. En outre, M. Houidi a indiqué que l’institut supérieur d’agriculture de Chott-Mériem organise des visites au profit de ses étudiants au Csfpa, et ce, afin d’avoir une idée sur la pratique des diverses cultures, entre autres, l’horticulture (production de plantes ornementales et aménagement des espaces verts et des jardins) et la floriculture. Le Csfpa entreprend actuellement des démarches pour l’actualisation des conventions de partenariat préétablies avec des centres de formation professionnelle similaires sis en France, notamment le centre de formation professionnelle et de promotion agricole en cultures protégées de la ville française d’Hyères en vue d’échanges d’expériences. Les diplômés de ce centre, a mentionné M. Houidi, peuvent créer leurs propres projets agricoles moyennant un crédit plafonné à 250.000 dinars provenant de diverses sources bancaires de financement (BNA, BTS) ou s’intégrer à des postes de travail dans de grandes sociétés et entreprises agricoles. Le directeur du Csfpa a exprimé ses souhaits de voir ce centre bénéficier de fonds nécessaires pour l’extension de l’espace d’hébergement dans le but d’accueillir à l’avenir 200 apprenants, d’acquérir divers équipements et d’achever l’édification de la clôture du centre.