«Les meilleurs sont parmi le groupe»
«Avec les options tactiques de Nabil Maâloul qui répondent aux exigences du football développé de nos jours, je n’ai rien à reprocher aux choix des hommes faits par ce dernier. Par exemple, au niveau de l’attaque, les grandes équipes n’ont plus recours au choix d’un avant de pointe fixe en attaque qui attend qu’on lui serve une dernière passe ou un bon centre pour marquer. Aujourd’hui, tout le monde peut marquer des buts puisque le danger et les assauts offensifs viennent de derrière avec une structuration de jeu faite à partir de la défense. C’est donc l’explosivité et le jeu collectif et rapide qui priment l’apport individuel. Il suffit de maîtriser la technique de bien manipuler le ballon pour être un bon maillon de la chaîne. Et là, je pense que tous nos sélectionnés sont de valeureux joueurs qui n’ont rien à envier à leurs homologues étrangers sur ce plan. L’effectif choisi jusque-là est très homogène et il peut se tirer d’affaire en Russie. Bien sûr, beaucoup d’autres joueurs se voient dans la sélection, mais n’ont pas été convoqués. Ce problème existe dans toutes les équipes nationales du monde. On peut avoir une centaine de joueurs sélectionnables, mais seulement 25% constitueront la liste définitive. Ainsi on fera 75% de malheureux à contrecoeur. C’est comme ça, on n’y peut rien. Moi par exemple j’aurai aimé que l’entraîneur national pense à Rami Jéridi comme troisième gardien de but. Là encore c’est un avis personnel «subjectif». Par ailleurs, je propose que les opérations de recrutement susceptibles d’affecter la concentration de nos internationaux soient différées à la fin de la Coupe du monde».