Comment aider l’ado à gérer le stress des examens
Avec la fin de l’année scolaire, arrive un cortège de contrôles et d’examens, qui inquiètent et stressent bien des ados... Stressé, flemmard ou travailleur acharné : des conseils pour les aider à être au top le jour J.
Il s’énerve : éviter d’aborder quotidiennement le sujet
Ce qu’il faut éviter : aborder le sujet des examens tous les jours. Cela mettra au contraire de l’huile sur le feu et renforcera son stress. Si votre ado est submergé par ses émotions et sa peur de vous décevoir, ne minimisez pas la situation avec des phrases du style : «Ne t’en fais pas , le bac, on le donne à tout le monde» . En lui parlant ainsi, vous risquez d’aggraver la situation au lieu de le rassurer. Ce qu’il vaut mieux faire : le soutenir et non le juger. Vous n’êtes pas son examinateur. Dès que vous sentez qu’il bataille intérieurement, proposez-lui de faire une pause : une séance de cinéma, une balade à vélo, histoire d’évacuer cette «mauvaise» énergie.
Il se traîne, il n’y croit plus : lui donner un coup de main
Ce qu’il faut éviter : s’acharner et être constamment sur son dos. Depuis des mois, votre lycéen a jeté l’éponge. Il n’a aucune idée des tâches qu’il doit accomplir. Et vous n’avez plus le temps de le remettre au travail. Ce qu’il vaut mieux faire : l’aider dans ses révisions. A ce stade, elles doivent être facilitées. Pour cela, dirigez-le vers des sites Internet où les cours font l’objet de découpages, de vidéos et de questionnaires à choix multiples. Cela peut lui redonner le goût, l’envie d’apprendre... sans souffrance !
Il travaille comme un acharné : des pauses s’imposent
Ce qu’il faut éviter : le laisser des heures dans sa chambre, face à ses livres. Certains adolescents peuvent faire un «burn out» à force de trop réviser et s’effondrer quelques jours avant l’examen. Ce qu’il vaut mieux faire : lui expliquer comment marchent sa tête, ses émotions. Trop sollicité, le cerveau est parfois saturé d’informations et il faut aussi savoir s’arrêter. Votre rôle est simple : conseillez-lui de respirer, de se distraire un peu, de voir des copains, ou encore de prendre une collation en milieu de matinée et un goûter.
Il a tendance à paniquer : le rassurer en le faisant parler
Ce qu’il faut éviter : lui délivrer des messages faussement rassurants sur la situation, de surcroît négatifs, du style : «Ne t’inquiète pas» ou «tu ne seras pas une déception pour nous!». Ce qu’il vaut mieux faire : lui apprendre à souffler et à respirer tranquillement par le ventre quand la tension monte. Si cela ne suffit pas, il est important de mettre des mots sur cette panique qui s’empare de lui en le questionnant avec tact, sans le harceler. Est-ce lié à l’échec qu’il entrevoit, à la déception qu’il a peur de causer ? Ou plutôt à la compétition qu’il a du mal à assumer. Le laisser mettre des mots sur ces craintes, prendre le temps de l’écouter, le rassurer. Des exercices de relaxation peuvent l’aider.