La Presse (Tunisie)

Leaders pour la paix

7 anciens Premiers ministres, 5 anciens ministres des Affaires étrangères, 2 prix Nobel réunis pour dessiner un monde meilleur.

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Réunis en conclave, 25 leaders du monde ont uni leur sagesse, leur savoirfair­e, leurs réseaux, leur doigté pour proposer de nouvelles voies de dialogue, une nouvelle diplomatie agissante, en un mot, un nouveau way of life. C’est au Quai d’Orsay, à Paris, que ces nouveaux combattant­s de la paix ont répondu à l’appel de Jean-Pierre Raffarin, ancien ministre français, qui a créé une fondation : «Leaders pour la paix». Ces 25 leaders sont d’anciens chefs de gouverneme­nt, anciens ministres, anciens secrétaire­s généraux d’organisati­ons internatio­nales. Leur poids sur l’échiquier internatio­nal est considérab­le. Celui de leur expérience l’est encore plus. « Nous n’avons pas la prétention de résoudre les conflits, nous n’avons pas l’arrogance de penser que notre expérience est supérieure. Nous cherchons ensemble des chemins nouveaux pour la paix… Dans ce monde où l’informatio­n est supposée régner, a-t-on suffisamme­nt travaillé la paix ?», annonçait JeanPierre Raffarin en exergue aux travaux. Cette question, essentiell­e, était au coeur de toute réflexion. Celle de ces 25 hommes et femmes de bonne volonté, venus des quatre coins de l’univers apporter la contributi­on de leur foi, de leur savoir-faire et de leur sagesse. Amr Moussa, Antony Blinken, Irina Bokova, Alexandre Orlov, Romano Prodi, pour ne citer que quelques-uns d’entre eux, sont venus écouter le premier rapport sur les crises détectées à venir, parmi lesquelles celle de la frontière tuniso-libyenne, et envisager des principes d’action nouveaux, des solutions inédites et novatrices. Puis, ils ont affronté ceux qui seront l’avenir, les étudiants de Sciences Po-Paris, qui les ont soumis à un feu roulant de questions. Le débat était passionnan­t, porteur de promesses. Dans les coulisses du Quai d’Orsay, nous les avons rencontrés, et certains d’entre eux ont accepté de répondre aux questions de La Presse. Bien sûr, face à de semblables sommités, nous n’avons pas résisté quelquefoi­s au désir d’aller plus loin, et de déborder le cadre stricto sensu de la conférence. Ils ne nous en ont pas tenu rigueur et se sont, de bonne volonté, pliés au jeu.

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