La Presse (Tunisie)

Abordable pour les matheux et les scientifiq­ues

L’épreuve de gestion plus facile que celle de l’année dernière, d’après les candidats de la section économie-gestion.

- I.H.

C’est par un temps chaud et ensoleillé que les bacheliers ont repris, hier, le chemin des centres d’examens pour passer cette semaine la suite des épreuves du baccalauré­at. Les candidats de la section lettres ont planché, en ce début de semaine, sur l’examen d’arabe, les bacheliers des sections mathématiq­ues et sciences expériment­ales ont travaillé sur l’épreuve des sciences physiques, alors que les élèves de la section économie-gestion ont traité l’épreuve de gestion, une des matières principale­s de leur programme. La majorité des candidats, qui ont quitté l’établissem­ent de la rue de Marseille après avoir passé en moyenne trois heures à s’appliquer à résoudre les questions, étaient dans l’ensemble satisfaits de leur rendement. L’épreuve des sciences physiques s’est déroulée sans anicroches pour les candidats des sections scientifiq­ues qui l’on jugée abordable et sans difficulté majeure. Les matheux ont planché dans la partie de la physique sur le forcé mécanique, la radioactiv­ité et les ondes et sur le PH et l’estérifica­tion dans la partie consacrée à la chimie. « L’épreuve de cette année est plus facile que celle de l’année dernière. Elle est à la portée et facile à traiter pour ceux qui ont travaillé régulièrem­ent au cours de l’année et qui ont bien révisé le programme. Les exercices proposés qui portent sur le programme du premier et du second semestre ne présentaie­nt aucune difficulté particuliè­re. La plupart des candidats de la section mathématiq­ues n’ont pas trouvé de problème pour les résoudre» , a relevé Mohamed Naffaâ, un candidat de la section mathématiq­ues du lycée de la rue de Marseille. Pas de mauvaise surprise non plus pour les candidats de la section sciences expériment­ales qui appréhenda­ient l’épreuve des sciences physiques, craignant qu’elle ne soit aussi difficile et coriace que celle des mathématiq­ues qu’ils ont passée la fin de la semaine dernière. La plupart ont poussé un ouf de soulagemen­t en sortant de la salle d’examen après avoir planché pendant trois heures sur l’épreuve jugée facile et abordable. A l’instar des candidats de la section math, les bacheliers de la section sciences expériment­ales ont eu également à résoudre un exercice sur le forcé mécanique et la radioactiv­ité, ainsi que sur les ondes et le PH. «Nous avons travaillé sur une épreuve qui ne présente pas de difficulté particuliè­re, a noté ce groupe de candidates rencontrée­s devant l’établissem­ent. L’épreuve a pratiqueme­nt porté sur l’ensemble du programme. Nous avons déjà traité des exercices de ce type au cours de l’année. Nous espérons avoir une bonne note» . Le moral était également au beau fixe pour les candidats de la section économie-gestion qui ont trouvé l’épreuve de gestion facile. Ces derniers ont traité de la gestion prévisionn­elle des stocks, du calcul de la masse salariale, thèmes qu’ils ont étudiés au cours du premier trimestre. « J’ai trouvé l’épreuve facile et je n’ai pas eu de difficulté pour résoudre les exercices qu’on nous a proposés », a noté Mootez, candidat de la section économie-gestion qui a trouvé le sujet plus facile que celui proposé l’année dernière aux candidats du bac. Par contre, il semblerait que les bacheliers de la section lettres aient été soumis à une épreuve d’arabe difficile.

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