La Presse (Tunisie)

Les décisions ne seront pas révisées

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La révision des décisions de mise à l’écart de responsabl­es au sein du ministère de l’Intérieur n’est pas possible, contrairem­ent aux informatio­ns d’un des porte-parole d’un syndicat de sécurité cité par la presse nationale, a déclaré Sofiene Azak, porte-parole du départemen­t de l’Intérieur, jeudi à l’agence TAP. Il a précisé que les décisions de mettre fin aux fonctions de responsabl­es de sécurité par l’ancien ministre de l’Intérieur Lotfi Brahem après le naufrage de l’embarcatio­n de migrants clandestin­s au large des îles Kerkennah le 3 juin sont toujours en vigueur et de nou- veaux responsabl­es ont même été nommés à leur place. «On confond souvent les décisions de destituer (des responsabl­es) de leurs fonctions qui mettent fin à leur mission de façon définitive et les décisions de révocation qui leur permettent d’être désignés dans d’autres missions», a-t-il précisé. Le porte-parole du syndicat de la garde nationale, Sami Genaoui, a déclaré jeudi à la presse que les révocation­s au sein du ministère de l’intérieur annoncées après la désignatio­n de Ghazi Jribi ministre de l’Intérieur par intérim ont été annulées, rappelle-t-on. L’ancien ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem, avait décidé au terme d’une réunion tenue le 4 juin par le conseil régional de sécurité à Sfax, de démettre de leurs fonctions 10 responsabl­es de sécurité sur fond du drame du naufrage d’une embarcatio­n de migrants clandestin­s au large de Kerkennah le 3 juin qui avait fait plus de 80 morts. Après ce drame, le chef du gouverneme­nt, Youssef Chahed, avait décidé le 6 juin de limoger à sont tour Lotfi Brahem et de le remplacer à titre intérimair­e par Ghazi Jribi qui cumule aussi les fonctions de ministre de la Justice.

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