Croisons les doigts !...
Après l’échec essuyé devant l’Angleterre, notre team national n’a plus vraiment d’autre alternative. Seule la victoire, cet après-midi face à la Belgique, nous permettra de garder nos chances intactes pour nous qualifier au second tour
Si notre défense avait tenu les quatre minutes du temps additionnel lors du match d’ouverture face à l’Angleterre, nous aurions sans doute tous fait, consultants comme journalistes sportifs du reste, des analyses favorables à notre sélection nationale. Nous aurions sans doute salué l’aptitude tunisienne à résister aux percussions incessantes des attaquants anglais, Harry Kane, Jesse Lingard, Jordan Henderson et Raheem Sterling en particulier. En changeant d’approche tactique après la pause, Nabil Maâloul a réussi à atténuer les ardeurs des attaquants anglais, beaucoup moins dangereux que lors de la première mi-temps. Le bloc bas adopté par les Tunisiens a, certes, donné ses fruits durant le temps réglementaire mais, par moments, il fallait varier le jeu en faisant quelques montées afin d’alléger la pression sur les défenseurs qui, à force d’être constamment sur la brèche, ont fini par baisser la garde à la première minute du temps additionnel. S’ils avaient tenu bon, nous aurions sans doute dit que bien qu’ils aient tenu en échec l’Angle- terre, ils ont joué avec le feu. Et au vu du résultat du match, l’équipe de Tunisie a, en effet, joué avec le feu. C’est qu’en refusant catégoriquement le jeu, l’équipe de Tunisie l’a payé cash au coup de sifflet final.
Soyons humbles… Ayons confiance…
Si nous avons perdu notre match contre l’Angleterre, c’est que nous avons manqué de confiance en nos moyens durant la deuxième mi-temps. Ce n’était pas le cas durant les quarante premières minutes de jeu. En effet, nous avons fait ce qu’il fallait faire durant la période initiale. Nous sommes revenus dans le match en égalisant après un quart d’heure de l’ouverture du score par Harry Kane. Mais s’ils ont bien géré la suite des débats jusqu’à la pause, les Tunisiens ont fait preuve d’une certaine naïveté en deuxième mitemps en pensant qu’il suffisait de fermer le jeu aux Anglais pour éviter d’encaisser un deuxième but. A notre humble avis, nos joueurs n’avaient pas cru suffisamment en eux-mêmes. Ils ont surtout manqué d’audace. Et quand on entend les déclarations de Nabil Maâloul avant et après le match contre l’Angleterre, on se rend compte que le sélectionneur national a surestimé l’équipe de ce pays et celle de la Belgique en déclarant qu’il aspirait atteindre les quarts de finale. Et même s’il pensait booster le moral en faisant ce genre de déclarations, les propos de Maâloul sont tout simplement hors propos. Si nous voulons sauver les meubles, nous n’avons qu’une seule alternative : remporter la victoire cet après-midi devant la Belgique. Croisons les doigts pour que notre sélection nationale fasse preuve de réalisme et, surtout, d’une détermination sans faille. Peut-être qu’avec un peu de chance, le miracle aura lieu.