Et si la Tunisie attaquait…?
Dos au mur, le onze national devra attaquer s’il veut rester à Moscou.
La Coupe du monde en Russie ressemble pour l’instant à un cauchemar pour la sélection tunisienne, après la mauvaise prestation de notre onze national et sa défaite face à l’Angleterre. Maintenant, le revers consommé, les protégés de Nabil Maâloul sont dans l’obligation d’éviter la défaite face à la Belgique et de faire des efforts pour surprendre les camarades de Hazard, plus favoris que jamais. La mission des nôtres s’annonce très ardue mais pas impossible pour gérer avantageusement les Diables Rouges. L’objectif est difficile mais sur le terrain tout est possible, surtout que la Croatie, la Suisse et le Mexique ont réalisé des résultats flatteurs dans ce Mondial qui s’annonce plus que jamais indécis et équilibré. Les Tunisiens doivent éviter d’opter pour la défensive, surtout que les Belges sont très forts en attaque. Maâloul — sans jouer au messie — doit choisir un onze assez équilibré pour exploiter à bon escient les espaces laissés par son adversaire du jour. Une autre défaite et la Tunisie dit adieu au Mondial. Face au Panama, les Belges ont dévoilé beaucoup de défaillances, à savoir : Le repli est assez lent. Le 3-5-2 n’est pas bien assimilé par Vertonghen, Hazard et consorts. Le repli défensif de Carrasco est pointé du doigt et les joueurs du Panama ont été assez menaçants sur les côtés. La titularisation de Naguez et la position de Sellili sur le côté gauche seront des armes efficaces pour contecarrer les manoeuvres belges. Il faut jouer haut et mettre sous pression une défense à trois belge assez friable, lorsqu’elle est menacée. Il faut aussi ne pas sous-estimer les montées de Hazard, surtout qu’il est aidé par cinq joueurs capables de faire autant de différences que lui comme ce fut face au Panama. L’heure est maintenant de jouer au football et cesser de faire des déclarations déplacées et irréelles.