Les prix, une préoccupation nationale
QUE faut-il faire face à la hausse des prix des produits alimentaires de première nécessité, qu’elle soit réelle ou qu’elle relève de ce qu’on appelle les fake news ou ballon d’essai ?
Le gouvernement a beau essayer de réfuter les rumeurs et de crier quotidiennement que les prix du lait n’ont enregistré aucune augmentation, la réalité est tout autre : les rares commerçants qui écoulent encore du lait le vendent au nouveau prix fixé par les professionnels de l’intox agissant sur les réseaux sociaux aux dépens des communiqués ou des interventions télévisées du ministre du Commerce.
Et se pose l’éternelle question : pourquoi les assurances officielles ne trouvent plus une oreille attentive, alors que les rumeurs, les supputations, voire les mensonges éhontés fleurissent à souhait et contribuent à créer une atmosphère suffocante de doute, de méfiance et de suspicion ?
Les choses étant parvenues à un stade aussi avancé de perte de confiance et d’absence de crédibilité, il est temps de déclencher une campagne nationale qui marque une prise de conscience générale quant à la nécessité pour les structures de contrôle d’assumer pleinement leur mission de mettre fin aux dépassements et aux dérives de certaines parties qui se croient au-dessus de la loi.
Et ces parties n’agissent pas malheureusement discrètement ou dans la clandestinité. Elles exercent au vu et au su de tout le monde, donnant l’impression qu’elles bénéficient de la protection de certains milieux au-dessus des lois.
L’opinion publique a beau dénoncer quotidiennement les spéculateurs, s’indigner des comportements inadmissibles des réseaux parallèles qui dominent les activités commerciales, l’heure n’a-t-elle pas sonné afin de faire en sorte que le panier de la ménagère, c’està-dire la vie quotidienne du citoyen, soit élevé au rang de préoccupation nationale ?
L’opinion publique a beau dénoncer quotidiennement les spéculateurs, s’indigner des comportements inadmissibles des réseaux parallèles qui dominent les activités commerciales, l’heure n’a-t-elle pas sonné afin de faire en sorte que le panier de la ménagère, c’est-à-dire la vie quotidienne du citoyen, soit élevé au rang de préoccupation nationale ?