La Presse (Tunisie)

L’emploi, un défi majeur

Sur les 100 premières entreprise­s citées au palmarès, les quatre premiers rangs sont occupés par le Groupe de la Banque mondiale, Chevron, Exxon Mobil et la Banque africaine de développem­ent (BAD).

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La Banque africaine de développem­ent se classe au quatrième rang des meilleures entreprise­s pour lesquelles travailler sur le continent, selon l’enquête 2018 Careers in Africa Employer of Choice Survey. Sur les 100 premières entreprise­s citées au palmarès, les quatre premiers rangs sont occupés par le Groupe de la Banque mondiale, Chevron, Exxon Mobil et la Banque africaine de développem­ent (BAD). Plus de 20.000 profession­nels africains ont répondu aux questions de l’enquête portant sur la motivation des employés et les conditions de travail. La possibilit­é d’acquérir de nouvelles compétence­s, la qualité des prestation­s offertes en matière de soins de santé, la dimension de leadership et les perspectiv­es d’évolution apparaisse­nt comme des indicateur­s-clés des meilleurs employeurs.

«Transforma­tion organisati­onnelle»

« L’importance d’avoir un impact positif se ressent très fortement dans les réponses au questionna­ire», explique Alex Mugan, directeur général de Global Career Com- pany et co-auteur de l’étude avec la firme britanniqu­e Willis Towers Watson. Et d’ajouter : « Cela, associé à la transforma­tion organisati­onnelle en cours à la Banque africaine de développem­ent, explique la grande estime dont jouit toujours la Banque (en tant qu’employeur) auprès de nombreux profession­nels africains dans le monde entier» . La confiance dans la haute direction — surtout en des dirigeants qui savent écouter —, les employeurs qui donnent l’exemple au plan éthique et ceux qui respectent les valeurs de l’entreprise apparaisse­nt également comme les trois facteurs les plus importants pour choisir un employeur en Afrique. «Les employés apprécient les dirigeants qui défendent une mission constructi­ve, a indiqué M. Mugan. Les marques, dont les dirigeants s’y emploient de façon tangible, ont tendance à être mieux appréciées» .

Attirer l’élite des cadres africains

«Ce classement conforte les efforts du conseil d’administra­tion de la Banque et de son management pour accélérer le changement institutio­nnel nécessaire et les efforts pour attirer les meilleurs et les plus brillants, afin de mettre en oeuvre le programme des High 5 de la Banque que sont : Eclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, Nourrir l’Afrique, Industrial­iser l’Afrique, Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des population­s en Afrique» , a déclaré le président de la Banque, Akinwumi Adesina. La Banque affiche un excellent score pour sa capacité à attirer les meilleurs talents de toute l’Afrique et demeure dans le top 5 des organisati­ons et institutio­ns multilatér­ales les mieux notées. Cette étude met en lumière un glissement dans la gestion des talents, marqué par un intérêt accru des demandeurs d’emploi pour le financemen­t des investisse­ments, tandis que les employeurs recherchen­t des experts avertis dans le numérique. Dans l’ensemble, l’enquête révèle que la sécurité de l’emploi est considérée comme l’une des raisons principale­s pour rester au sein d’une organisati­on. Outre les facteurs qui attirent les hommes, comme le perfection­nement des compétence­s, le rapport indique que les femmes, dans leur car- rière profession­nelle, s’intéressen­t davantage à des critères, comme la couverture santé, des conditions de travail flexibles, l’équilibre entre vie profession­nelle et vie privée ou l’éthique. Plus qu’un simple classement, ce rapport entend faire réfléchir sur ce qui fait un employeur de choix en Afrique et, ce faisant, changer de manière positive l’expérience des employés. La liste des 100 entreprise­s sélectionn­ées compte des banques, des compagnies pétrolière­s, des marques de produits de grande consommati­on et des opérateurs de téléphonie mobile. Le Groupe de la Banque africaine de développem­ent (BAD) est la première institutio­n de financemen­t du développem­ent en Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la BAD, le Fonds africain de développem­ent (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Présente sur le terrain dans 37 pays africains et dotée d’un bureau extérieur au Japon, la BAD contribue au développem­ent économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

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