Réglementation en cours des bureaux de l’emploi
La commission parlementaire du travail à l’étranger examine un nouveau projet de loi pour protéger les demandeurs d’emploi à l’étranger
La commission du travail à l’étranger est en train de préparer un nouveau projet de loi réglant l’activité des bureaux de l’emploi privés pour protéger les demandeurs d’emploi des contrats de travail fictifs à l’étranger, a affirmé hier, Mahdi Ayadi, président de la Chambre syndicale nationale des sociétés de travail temporaires et des services de l’emploi privés au sein de l’Utica. Ayadi a confirmé dans une déclaration à l’agence TAP, l’avancement des travaux de la commission chargée de la préparation de ce projet de loi, suite à une série de réunions tenues par le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi. Le projet de loi prévoit l’amélioration du secteur de l’emploi privé à l’étranger et la sanction des bureaux d’emploi illégaux, dont des sanctions financières et judiciaires, a-til précisé lors d’une conférence tenue à l’initiative de la Chambre, sous le thème «les lignes directrices organisant le travail des bureaux de l’emploi privés». Des avantages seront attribués aux bureaux de l’emploi privés travaillant d’une manière légale afin de les aider à obtenir des certificats d’accréditation, a-til souligné. Le nombre de bureaux de travail à l’étranger, autorisés par le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi s’élève à 23, a-t-il fait savoir. La commission du travail à l’étranger est composée des représentants de la chambre des bureaux de l’emploi privés relevant de l’Utica, du ministère de l’Intérieur et celui des Affaires sociales, a affirmé Ayadi, signalant que le nombre des bureaux exerçant d’une manière illégale en Tunisie est estimé à quelques centaines. Auparavant, le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Faouzi Abderrahmene, a évalué ce nombre en février dernier à 35, soulignant que son département envisage d’élaborer une loi incriminant l’activité des bureaux de l’emploi qui délivrent des contrats de travail fictifs. Selon des chiffres officiels, le nombre des victimes d’opérations d’escroquerie par des contrats de travail fictifs au Qatar est estimé, au début de 2018, à 960 personnes.