La Presse (Tunisie)

Le programme complet…

L’équipe de Tunisie ouvrira le 14 septembre contre le Maroc. Deux points d’avance ramenés du premier tour donnent option à nos basketteur­s.

- R.E.H.

Après avoir bouclé le premier tour avec le plein de victoires (6 sur 6 possibles), l’équipe de Tunisie abordera, avec 11 autres sélections africaines, le second tour des éliminatoi­res du Mondial 2019 en Chine. Douze sélections africaines qualifiées ont été affectées à deux groupes de 6 chacun. Toutes les sélections ont ramené avec elles le nombre de points décrochés au premier tour, c’est pourquoi l’équipe de Tunisie et celle du Nigeria mènent déjà avec 12 points au compteur. Notre sélection compte deux points d’avance sur le duo Cameroun-Angola, et on peut dire que c’est une avance considérab­le, d’autant que l’on ne jouera pas une autre fois contre le Cameroun et le Tchad. Six matches seulement sont programmés en aller et retour devant le Maroc, l’Egypte et l’Angola.

Deux tournois…

La Fiba a opté pour la formule des tournois (ou fenêtres comme le dit la formule elle-même). Il y aura deux tournois pour le groupe E, les 14, 15 et 16 septembre, puis les 30 novembre 1er et 2 décembre. Les lieux sont à désigner. Le premier tournoi constitue en quelque sorte l’aller, et le second le retour. L’objectif de l’équipe de Tunisie est clair : se qualifier au Mondial chinois en étant parmi les deux premiers classés. L’idéal sera de passer en leader invaincu, et déjà avec deux points d’avance, on peut se permettre une défaite sans perdre le leadership du groupe. Heureuseme­nt que nous avons battu l’accrocheus­e sélection du Cameroun au premier tour (même si c’était très étriqué à chaque fois contre cet adversaire qui nous pose des problèmes), et qu’il nous reste trois adversaire­s à manier. L’équipe de Tunisie ouvrira devant le Maroc le 14 septembre pour ensuite rencontrer successive­ment l’Egypte (15 septembre), l’Angola (16 septembre), le Maroc (30 novembre), l’Egypte (1er décembre) et enfin l’Angola (2 décembre). Le Maroc sera sans doute l’adversaire le plus coriace.

S’améliorer...

Mario Palma sait parfaiteme­nt bien que son équipe n’a pas convaincu que ce soit au premier ou au second tour. On a gagné certaineme­nt tous nos matches, mais que de risques contre le Cameroun qui a failli nous battre les deux fois. Pour un champion d’Afrique, il ne suffit pas de gagner, mais aussi et surtout de convaincre. Ce n’est pas le cas pour Palma qui compte sur une sélection mature (moyenne d’âge élevée) et saturée avec en premier lieu les joueurs de l’ESR, très sollicités. Seul Chouya a été la nouveauté en revenant en sélection, sinon Palma a continué avec son «conservati­sme». Deux remarques à faire : les jeunes qui représente­nt la relève ne font pas encore partie des plans du Portugais dans les matches officiels. Où sont passés Jaouadi, Racyle et autres espoirs du basket tunisien? Deuxième fait, l’absence prolongée de Salah Mejri qui constitue encore un mystère. La question n’a rien à voir avec les engagement­s du profession­nel en NBA, mais il s’agit d’un veto déclaré. Tous les indices portent à croire que Mejri, depuis l’affaire de l’Afrobasket 2015, n’est plus une personne acceptée par le groupe de la sélection. Et depuis l’arrivée de Palma, à chaque tournoi officiel, on ne trouve pas Mejri. Le dernier titre africain en septembre dernier, gagné sans la présence de Mejri, a-t-il été la rupture totale? Il semble bien que oui. En tout cas, se passer, au Mondial, d’un joueur du calibre de Salah Mejri est une erreur à notre avis. Un dossier encore tabou et mystérieux, faute de communicat­ion de la part du président de la Ftbb et du sélectionn­eur.

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