La sagesse a son festival
Le Festival international de la sagesse a pour objectif de dessiner l’avenir de la Tunisie avec comme principal objectif : repositionner la Tunisie aux niveaux national, régional et international.
La Tunisie accueille dimanche 8 juillet, à la Cité de la culture, le Festival international de la sagesse. Ce festival s’inscrit dans le cadre de l’année internationale de la sagesse dont la clôture s’effectuera par l’organisation du Sommet mondial de la Sagesse Global Wisdom Summit DavosTunisia les 20 et 21 novembre 2018. Le Festival international de la sagesse a pour objectif de dessiner l’avenir de la Tunisie avec comme principal objectif : repositionner la Tunisie aux niveaux national, régional et international. Cette initiative internationale de la sagesse est née de la conviction des organisateurs que les réformes politiques, économiques et sociales doivent émaner tout d’abord d’une réforme sociétale. A ce sujet, le président de l’Académie internationale de la Sagesse, Maher Kheder, a fait savoir que cette manifestation a pour but d’améliorer le comportement responsable et civique dans la société afin de construire une rela- tion de confiance entre l’individu et la société. Kheder a, dans ce contexte, proposé de mettre en application un système qui s’appuie sur les punitions dissuasives en plus des lois pour assurer «la confiance et l’auto-surveillance citoyenne». Il a, dans ce sens, évoqué l’expérience chinoise dans le domaine de rationalisation du comportement sociétal, laquelle a débuté en 2014. L’expérience chinoise s’appuie sur l’octroi de points positifs pour tout citoyen dont le comportement et les décisions sont responsables, a-t-il expliqué en précisant que les points permettent au citoyen d’avoir des privilèges moraux et matériels. Des points négatifs sont aussi attribués aux comportements incivils comme de la conduite imprudente, a souligné M. Kheder, qui a expliqué entre autres que le citoyen qui a commis une infraction est puni en le privant de plusieurs privilèges allant jusqu’à l’interdiction des moyens de transport en commun.