Face à l’impératif de diplomatie économique
OUVERTURE DEMAIN DE LA CONFÉRENCE DES CHEFS DE MISSIONS DIPLOMATIQUES ET CONSULAIRES
• Dans ce nouveau pari sur la diplomatie économique, il est question aujourd’hui de doter nos missions à l’étranger du professionnalisme requis en la matière et d’une stratégie économique bien claire
• Cette reconfiguration exige un effort spécial en matière de ressources humaines de haute compétence aussi bien au niveau central, au ministère des Affaires étrangères qu’au niveau de toutes les missions diplomatiques et consulaires, ce qui impose, en tout premier lieu, que le budget soit sérieusement revu à la hausse et que l’on mette en place une sérieuse et étroite collaboration entre les structures du ministère des Affaires étrangères chargées de la diplomatie économique et les ministères en charge de l’économie, des finances et du développement
• Dans ce nouveau pari sur la diplomatie économique, il est question aujourd’hui de doter nos missions à l’étranger du professionnalisme requis en la matière et d’une stratégie économique bien claire • Cette reconfiguration exige un effort spécial en matière de ressources humaines de haute compétence aussi bien au niveau central, au ministère des Affaires étrangères qu’au niveau de toutes les missions diplomatiques et consulaires, ce qui impose, en tout premier lieu, que le budget soit sérieusement revu à la hausse et que l’on mette en place une sérieuse et étroite collaboration entre les structures du ministère des Affaires étrangères chargées de la diplomatie économique et les ministères en charge de l’économie, des finances et du développement La Conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques et consulaires qui se tient demain sous la présidence du chef du gouvernement, se penchera essentiellement sur les impératifs de «diplomatie économique» qui représentent désormais une mission de premier ordre à la charge de nos diplomates. Or, cette mission, qui était jusquelà très secondaire, exige, dans la nouvelle optique, une importante reconfiguration de l’action et de l’organisation au niveau des ambassades et consulats tunisiens de par le monde. Et cette reconfiguration exige un effort spécial en matière de ressources humaines de haute compétence aussi bien au niveau central, au ministère des Affaires étrangères qu’au niveau de toutes les missions diplomatiques et consulaires, ce qui impose, en tout premier lieu, que le budget soit sérieusement revu à la hausse et que l’on mette en place une sérieuse et étroite collaboration entre les structures du ministère des Affaires étrangères chargées de la diplomatie économique et les ministères en charge de l’économie, des finances et du développement.
Une diplomatie active et proactive
On se rappelle bien que la catastrophe des deux blacklists européennes dont on a écopé juste au lendemain de la création du secrétariat d’Etat à la Diplomatie économique, du fait du flou qui s’en est suivi quant aux responsabilités de chacun. La décision fort opportune de mise en route d’une diplomatie économique active portée par nos missions diplomatiques et consulaires a ainsi eu la malchance d’être suivie d’une affligeante contrariété aujourd’hui pour l’essentiel corrigée. Mais cela a permis de saisir l’ampleur du travail qu’il reste à fournir pour mettre en place un dispositif de diplomatie économique efficace. Il est cependant important de rappeler les efforts et initiatives consenties depuis par le chef de l’Etat depuis déjà l’époque où il était Premier ministre en 2011 auprès du G8 puis diverses participations à Davos et d’autres conférences internationales, ainsi que les nombreux périples effectués par le chef du gouvernement en Europe et en Afrique pour promouvoir nos perspectives économiques. Dans ce nouveau pari sur la diplomatie économique, il est question, aujourd’hui, de doter nos missions à l’étranger du professionnalisme requis en la matière et d’une stratégie économique bien claire qu’elles pourront aisément commercialiser. Une stratégie qu’il faudra élaborer et simplifier d’urgence auparavant pour qu’elle soit vendable de manière optimale.