Une belle affiche à ne pas rater !
Entre le tenant de la Coupe de Tunisie et le champion turc, c’est une belle soirée footballistique en perspective.
Tout semble aller pour le mieux pour le Club Africain. Après une période de flottement qui a commencé à inquiéter ses «fans», toujours à l’affût et… insatiables, on a passé la vitesse supérieure. Ce fut ce dernier coup de reins des responsables qui ont enfin bougé et ont pu boucler la plupart des dossiers en suspens. Cela a permis de renforcer les différentes lignes de l’équipe…en attendant d’autres recrues qui viendront compléter l’effectif déjà assez fourni. Mais toutes ces initiatives semblent faire partie de tout un plan de restructuration imposé si l’on peut dire par les engagements de l’équipe en Ligue des champions. Une compétition qui semble avoir en partie tourné le dos aux Clubistes qui en avaient pourtant contrôlé et ramené une des éditions sous une autre forme il est vrai. Dans ce plan d’ensemble, figurent des rencontres amicales de préparation dont le rythme, allant crescendo, permettra au onze clubiste de gagner en compacité et en rythme. C’est dans ce cadre qu’a été programmée l’arrivée du champion turc Galatasaray dont la réputation n’est pas à faire. Les Turcs figurent parmi les plus grandes équipes de ce pays ami et leur palmarès plaide en leur faveur. La section football du Galatasaray Spor Kulübü, couramment appelé Galatasaray, est un club turc basé à Istanbul évoluant en Sportoto Süper Lig. Galatasaray fut fondé le 1er octobre 1905 par Ali Sami Yen et ses amis, des étudiants du lycée de Galatasaray, à Istanbul. Ses couleurs sont le rouge et le jaune. Son symbole est le lion et son surnom «Cimbom». Le club joue ses matchs à domicile au Türk Telekom Stadyumu et s’entraîne au camp d’entraînement Metin Oktay, dont Galatasaray est propriètaire. C’est l’équipe qui a remporté le plus de titres en Turquie. Sacré 21 fois champion, vainqueur à 17 reprises de la Coupe de Turquie et 15 fois de la Supercoupe de Turquie, le club a notamment brillé sur la scène internationale avec une victoire en Coupe de l’Uefa et en Supercoupe de l’Uefa. C’est actuellement la première et unique équipe turque à avoir gagné un trophée européen.
Du solide et du sérieux
L’adversaire que le Club Africain s’est choisi n’est donc pas un enfant de choeur. Il possède un palmarès à faire frémir et nous savons que les joueurs turcs sont très fortement motivés une fois sur le terrain. Lors de la rencontre amicale disputée entre les équipes nationales de Tunisie et de Turquie, nous avons effectivement relevé cet élan, cette fougue et cette volonté de dépassement qui ont plus que surpris. Le football turc n’est pas une inconnue pour les Tunisiens, dont quelques-uns ont effectivement évolué en terre turque. C’est le cas de Ouissem Yahia qui a joué durant de longues années en Turquie et qui retrouvera donc un club contre lequel il a souvent opéré, tout en se permettant de s’illustrer. Pour les Clubistes, ce sera donc du sérieux et ils auront ainsi l’occasion de voir évoluer leurs nouvelles recrues, tout en essayant de les préserver autant que possible. En effet, il ne faudrait pas perdre de vue qu’un certain nombre d’entre eux n’ont pas effectué la préparation d’avant-saison et qu’ils risquent par conséquent d’être affectés par ce manque.
Une répétition d’ensemble
Il n’en demeure pas moins qu’un match amical de préparation, pour les deux équipes d’ailleurs, est avant tout une répétition pour jauger du degré d’assimilation, tant sur le plan de la technique collective de l’équipe que de l’avancement du programme de mise en condition physique mis au point. Les deux entraîneurs auront l’occasion de procéder à beaucoup de changements pour essayer de se faire une idée à propos du futur «onze» qui pourra tourner ensemble et duquel ils pourront tirer le maximum. Les recrutements clubistes semblent avoir visé un doublement des postes. Certains postes ont à leur service trois joueurs même et cela n’est pas de trop, si nous prenons en considération les engagements futurs de l’équipe : championnat et Coupe de Tunisie, et bien sûr la Ligue des champions, les blessures et les cas disciplinaires qui sont pour ainsi dire inévitables. Pour s’en sortir, il faudrait avoir du souffle, de la volonté à revendre et bien sûr un désir de dépassement qui, tel que ce fut le cas la saison passée, a été l’atout primordial pour effectuer une remarquable «remontada» au classement et ravir au terme de cette chevauchée fantastique la deuxième place à l’Etoile.
Un public en attente
Le public clubiste, d’après nos informations, s’est mobilisé. Comme d’habitude, il viendra de toutes les villes de la République et il aura ainsi l’occasion de manifester par sa présence son attachement et sa fidélité. Bien entendu, pour que la fête soit complète, il faudrait se montrer discipliné et à la hauteur de cet événement d’avant-saison, que bien des clubs auraient voulu vivre. Nos hôtes turcs sont des adversaires de qualité et si les deux équipes s’y mettent, nous aurons une belle soirée de football en perspective avec en sus du beau jeu et de l’application. Signalons que le Club Africain sera appelé, toujours dans le cadre de sa préparation, à prendre part à un tournoi amical organisé du 30 juillet au 6 août en Jordanie. Bon vent ! On devra en finir, cette saison, avec la formule jugée inappropriée et dévalorisante, avec laquelle on a composé lors des dernières saisons. Les responsables de la Ftbb ont compris que l’ancienne formule n’a pas élevé le rythme et qu’il était temps de la changer. L’objectif est d’augmenter le nombre de matches, faible par rapport à d’autres championnats de qualité, et de garantir que le club le plus régulier sera récompensé de son effort. Cette saison, 12 équipes jouent en Nationale A et ne devraient pas être affectées en deux groupes comme c’était le cas lors des dernières saisons. Les 12 équipes, selon le projet de la nouvelle formule, joueront une première phase ensemble en aller et retour. Par la suite, les 6 premiers passeront au play-off (bonus pour le premier), les 6 derniers disputeront le play-out (bonus pour le septième). A partir de là, pas de grands changements au play-off qui va élire 4 équipes pour le super play-off. Le premier jouera face au quatrième et le deuxième contre le troisième. La nouveauté cette saison, c’est que le futur champion devra gagner trois matches en finale et non deux. Celui qui va le faire devra totaliser 44 matches.
Trois équipes descendront
Du côté du play-out, la lutte devra être impitoyable et acharnée cette saison. Sur les 6 engagés, 3 vont