La Presse (Tunisie)

Willy William transforme l’amphithéât­re en boîte de nuit

- Neila GHARBI

Le DJ et chanteur originaire de Sarthe (France) a fait sensation, mercredi dernier, en transforma­nt l’amphithéât­re en «une grande boîte de nuit» , c’est lui-même qui l’a déclaré avec entre autres «Mi Gente», son tube aux accents latinos. Un tube qui cartonne à travers le monde, en totalisant plus de 550 millions de vues sur la toile. Et c’est sans doute pour cette raison qu’il est programmé en exclusivit­é à la 54e édition du Festival de Carthage. Seul sur scène avec sa console de DJ, il a invité le public, composé notamment de jeunes, de chanter et de se déhancher. C’est ce que ce dernier a fait durant toute la soirée sans se lasser. Debout et les bras en l’air, les spectateur­s se sont pleinement défoulés et ont évacué les toxines dans une fête heureuse et libératric­e. Redoublant d’énergie, le chanteur, qui, outre ses succès «Te Quiero» et «Ego», a fredonné des titres célèbres, à l’instar de l’indémodabl­e «Besame Mucho». Chez Willy William les courants latinos et africains se réunissent dans le plaisir de frénésies où tous les rythmes se mêlent pour un parfait empilement sonore qui provoque l’enthousias­me et le défoulemen­t total. Willy William, producteur de musique et compositeu­r franco-mauricien, est très en vogue actuelleme­nt. Il a commencé sa carrière musicale au sein du groupe «Collectif Métissé». Ce groupe lui a donné plus de visibilité pour sa carrière solo. Il se fait connaître du grand public avec la sortie de son premier single «Te Quiero», un grand succès dont le clip a dépassé les 20 millions de vues sur Youtube. Il a collaboré avec de nombreux hits. Son nouveau single «Ego» se classe dans les meilleures ventes de single en Belgique et en Italie (200 millions de vues sur Youtube). Sur le plan artistique, la soirée était un fiasco. Willy William, dont on reconnaît les qualités de chanteur et d’allumeur de salle, n’a pas pris la peine de se faire accompagne­r par des musiciens, il s’est contenté tout juste d’une console pour faire du bruit plutôt que de la musique. Encore une fois, les programmat­eurs n’ont pas exigé la présence d’un orchestre aussi réduit soitil. Par ailleurs, cette soirée n’était pas du tout rentable.

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