La Presse (Tunisie)

Août, le mois des mutations

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Il est de tradition que les mutations intervienn­ent au mois d’août chaque année. Ainsi, les mouvements dans les corps des magistrats, des délégués, des directeurs régionaux au sein des différents ministères sont-ils opérés à la mi-août au plus tard dans le but de permettre aux nouveaux désignés de rejoindre leurs nouveaux postes dans les délais prescrits et de pouvoir inscrire leurs enfants dans les écoles ou les lycées où ils ont été nommés.

Il est de tradition que les mutations intervienn­ent au mois d’août chaque année. Ainsi, les mouvements dans les corps des magistrats, des délégués, des directeurs régionaux au sein des différents ministères sont-ils opérés à la mi-août au plus tard dans le but de permettre aux nouveaux désignés de rejoindre leurs nouveaux postes dans les délais prescrits et de pouvoir inscrire leurs enfants dans les écoles ou les lycées où ils ont été nommés. Idem pour les diplomates qui ont pris l’habitude d’assister chaque année, durant les derniers jours de juillet, à la conférence nationale des chefs de missions diplomatiq­ues et consulaire­s et de connaître début août leur nouvelle affectatio­n. Et la tradition veut que le mouvement de mutation soit peaufiné bien avant l’avènement des délais indiqués puisqu’obéissant à un calendrier préalablem­ent établi. En outre, et partant des exigences qu’impose l’accompliss­ement ordinaire des missions dévolues aux fonctionna­ires, les mutations et les promotions ne sont pas liées à la désignatio­n d’un nouveau ministre à la tête de tel ou tel départemen­t ministérie­l. Elles s’inscrivent plutôt dans le cours normal des choses et participen­t du travail administra­tif ordinaire. Et si d’aucuns lient la simple nomination d’un délégué, d’un secrétaire général de gouverneme­nt ou d’un directeur régional au changement du ministre de tutelle, c’est un comporteme­nt qui relève d’une fausse compréhens­ion du fonctionne­ment ordinaire de l’administra­tion tunisienne, vieille de plus de 60 ans et qui a démontré, à l’heure de la révolution, que son allégeance est à la Tunisie et à la Tunisie seule.

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