La Presse (Tunisie)

Ça coule de source…

Sélectionn­eur national des cadets en 2007et des Olympiques en 2015, Kanzari a déjà travaillé au sein de la DTN, outre qu’il a été l’adjoint de Benzarti à l’Espérance Sportive de Tunis

- Walid NALOUTI

Après avoir nommé Faouzi Benzarti à la tête de la sélection, Wadii El Jari lui a donné carte blanche pour composer son staff. Et tous ceux qui connaissen­t Wadii El Jarri et Faouzi Benzarti ne se sont pas étonnés que le nom de Maher Kanzari circule pour la candidatur­e au poste de sélectionn­eur national adjoint. Il était même pressenti pour être le favori pour ce poste pour deux raisons essentiell­es. La première est qu’il a travaillé au sein de la direction technique nationale où il a fait trois passages. La deuxième est qu’il a collaboré avec Faouzi Benzarti à l’Espérance Sportive de Tunis.

Affinités et même plus…

Maher Kanzari connaît donc très bien Faouzi Benzarti pour avoir travaillé avec lui par le passé, chose qui a plaidé en sa faveur. Les deux hommes s’apprécient aussi, outre que leur collaborat­ion était fructueuse à l’EST, équipe avec laquelle ils ont remporté le championna­t de Tunisie en 2009 et en 2010. Kanzari a également travaillé aux côtés de Wadii El Jari quand ce dernier était encore membre fédéral. C’était en 2007 lorsque Kanzari avait conduit la sélection nationale cadette à la Coupe du Monde. El Jari et Kanzari entretienn­ent de bons rapports bien qu’ils ont collaboré ensemble 7 ans plus tard. Kanzari a été nommé dans un premier temps adjoint de Georges Leekens en décembre 2014, mais les deux hommes ne se sont pas bien entendus et Wadii El Jari de confier la sélection olympique à Kanzari. Et même s’il n’a pas réussi à qualifier la sélection U23 aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro, Maher Kanzari a su garder de bons rapports avec le patron de la FTF, préférant se retirer de lui-même, car n’ayant pas réussi à atteindre l’objectif escompté.

Un nouveau départ

Comme entraîneur, Maher Kanzari a bien géré sa carrière jusqu’en 2013 lorsqu’il avait conduit l’Espé- rance Sportive de Tunis jusqu’aux demi-finales de la Ligue des champions. Après ce passage à la tête de l’EST, le jeune entraîneur n’a pas su entreprend­re un projet sportif à son image. Une succession de passages courts à la tête du CAB, du Stade Tunisien et du Stade Gabésien, sans compter ses expérience­s au Golfe. A chaque fois, il a préféré partir de lui-même n’ayant pas trouvé les conditions propices pour mener à terme un véritable projet sportif. Il a tenté de rééditer l’exploit de 2007 avec la sélection cadette, mais son passage à la tête de l’Equipe de Tunisie U23 en 2015 n’était pas fructueux, n’ayant pas réussi la qualificat­ion aux JO de Rio de Janeiro. Sa dernière expérience en Arabie Saoudite à la tête du club d’Ohod était également un échec. Maher Kanzari a préféré reprendre son activité annexe, celle de consultant à la télévision en attendant de trouver la bonne propositio­n. Elle a émané de Faouzi Benzarti. La collaborat­ion avec un technicien chevronné, l’entraîneur tunisien le plus titré, constitue pour Maher Kanzari un nouveau départ. Il était temps qu’il reprenne en main sa carrière d’entraîneur. La collaborat­ion avec Faouzi Benzarti le propulsera­it à la tête de la sélection nationale, sachant qu’il était un prétendant au poste en 2013, mais l’Espérance Sportive de Tunis l’avait déjà enrôlé.

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Maher Kanzari connaît très bien Faouzi Benzarti pour avoir travaillé avec lui à l’EST, ce qui a plaidé en sa faveur. Les deux hommes s’apprécient aussi
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Maher Kazari connaît très bien Faouzi Benzarti pour avoir travaillé avec lui à l’EST, chose qui a plaidé en sa faveur. Les deux hommes s’apprécient aussi
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