La Presse (Tunisie)

Dopage et conséquenc­es !

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Samir Nasri paie le prix fort !

L’Uefa a annoncé avoir alourdi en appel la suspension pour dopage du Français Samir Nasri, actuelleme­nt sans club, de six à dix-huit mois, soit jusqu’au 1er janvier 2019. Nasri, 31 ans, qui a quitté son dernier club Antalyaspo­r en janvier, avait été suspendu pour six mois fin février 2018 pour avoir bénéficié d’une perfusion intraveine­use de vitamines, méthode prohibée par l’Agence mondiale antidopage (AMA). L’instance de contrôle, d’éthique et de discipline de l’Uefa avait fait appel de cette sanction. La suspension ayant démarré rétroactiv­ement le 1er juillet 2017, il ne pourra pas retrouver les terrains avant le 1er janvier 2019. Il a, toutefois, été autorisé à reprendre l’entraîneme­nt avec n’importe quel club à partir du 1er novembre 2018.

Traitement intraveine­ux

Tout était parti du passage du joueur, quand il évoluait à Séville (2016-17, alors prêté par Manchester City), dans une clinique américaine pour un traitement intraveine­ux. La clinique Drip Doctors, située à Los Angeles, avait communiqué sur Twitter sur «un traitement intraveine­ux» de vitamines fourni pour l’ancien joueur de Marseille et d’Arsenal «afin qu’il garde la forme».

Fins thérapeuti­ques ?

L’Agence espagnole antidopage (Aepsad) avait alors ouvert une enquête fin 2016. Cette pratique par intraveine­use est interdite par l’AMA, à moins, entre autres, que le joueur ne bénéficie d’un certificat. Mais l’Uefa avait refusé d’accorder une autorisati­on d’usage à des fins thérapeuti­ques (AUT) à titre rétroactif. L’ex-Bleu aux 41 sélections (5 buts) risquait quatre ans de suspension, selon la presse espagnole.

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