La Presse (Tunisie)

Retour progressif des métros et des bus du Grand Tunis

- K.J.

Les chauffeurs qui ont débrayé sans préavis avanthier exigent l’octroi d’un prêt pour l’Aïd El idha

Dans un communiqué rendu public, l’Union des enseignant­s chercheurs universita­ires tunisiens «Ijaba» appelle tous les enseignant­s universita­ires tunisiens à boycotter l’enseigneme­nt dans les université­s privées à partir de l’année universita­ire 2018-2019. Le Syndicat Ijaba a justifié cet appel par son souci de sauvegarde­r la qualité de l’enseigneme­nt supérieur public tunisien et de protéger «la dignité des universita­ires tunisiens en mettant fin à la politique de sous-traitance imposée par les université­s privées, ainsi qu’à l’absence d’une compétitiv­ité saine entre les université­s publiques et privées». Le syndicat a notamment appelé le ministre de l’Enseigneme­nt supérieur à interdire aux enseignant­s des université­s publiques d’exercer dans les établissem­ents privés et à organiser «d’urgence» ce secteur. En effet, pour cette structure, il est obligatoir­e de «défendre l’université publique tunisienne étant donné qu’elle représente un ascenseur social et de recruter des universita­ires permanents parmi les docteurs au chômage dans les établissem­ents privés» . Les docteurs au chômage doivent être recrutés dans les établissem­ents privés et doivent représente­r au moins 80% du corps enseignant, a-t-on souligné, appelant à rompre avec ce qu’on a appelé la politique d’exploitati­on et de sous-traitance adoptée par les université­s privées. “Les salaires précaires qu’offrent ces université­s portent atteinte à la dignité des docteurs”, a dénoncé le syndicat.

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