Un public conquis d’avance
Une bien sympathique présence, un beau timbre et un cocktail vivifiant de rythmes latino, pop et flamenco ont su mettre l’ambiance parmi la foule déchaînée, surtout du côté des adolescentes.
Tout juste 22 ans, une passion reconnue après son succès lors de la troisième saison de The Voice, deux albums à son actif (le troisième sortira fin août), le jeune chanteur et guitariste de flamenco français Kenji Girac a eu l’honneur, au grand plaisir de ses jeunes fans, de fouler, le 1er août dernier, la scène antique de Carthage dans le cadre de la 54e édition de son prestigieux festival international. Avec une voix mélodieuse qui se veut dans la tradition et dans les rythmes gipsy-flamenco (rien de plus normal quand on a des origines gitanes catalanes) de la pop pour plus d’ouverture et de diversité rythmique, le beau jeune brun n’a pas manqué de remplir les lieux antiques.
Tout juste 22 ans, une passion reconnue après son succès lors de la troisième saison de The Voice, deux albums à son actif (le troisième sortira fin août), le jeune chanteur et guitariste de flamenco français Kenji Girac a eu l’honneur, au grand plaisir de ses jeunes fans, de fouler, le 1er août dernier, la scène antique de Carthage dans le cadre de la 54e édition de son prestigieux festival international. Avec une voix mélodieuse qui se veut dans la tradition et dans les rythmes gipsyflamenco (rien de plus normal quand on a des origines gitanes catalanes) de la Pop pour plus d’ouverture et de diversité rythmique, le beau jeune brun n’a pas manqué de remplir les lieux antiques. Un très grand public était au rendez-vous composé essentiellement d’adolescent(e)s et autres enfants accompagnés par leurs géniteurs. Un jeune public conquis d’avance et qui n’a pas manqué de l’exprimer tout au long de la performance de Kenji Girac en dansant, criant son nom et en l’accompagnant dans certains de ses titres. Une bien sympathique présence, un beau timbre et un cocktail vivifiant de rythmes latino, pop et flamenco ont su mettre de l’ambiance parmi la foule déchaînée surtout du coté des petites adolescentes. Accompagné de son band au complet composé, côté instrumental de guitare basse, guitare sèche, batterie, clavier et autres percussions, Kenji a chanté ses tubes à succès, à l’instar de «Color gitano», «Andalouse», «Elle m’a aimé» et sa version de «Les yeux de la mama» qu’il a dédié aux mamans présentes dans le public. Il n’a pas manqué de proposer deux titres de son dernier album «Amigo» composé de 13 chansons : «Maria Maria» et «Pour oublier». Ambiance flamenco oblige, il a offert à ses fans une petite danse (avec changement de tenue appropriée) et quelques solos de guitare sèche et autres reprises de tubes français, à l’instar de «Bella» de Maître Gims, de quoi meubler un programme de 90 minutes ! La fin fut plus instrumentale toujours avec les rythmes gitans. Encore un spectacle de pur divertissement, le jeune chanteur, quoique à la voix très prometteuse, et ce flamenco qu’il a su plus ou moins récupérer pour l’adapter à des sonorités plus «modernes» accessibles à un public jeune, manque encore de matière et de consistance pour pouvoir prendre part à ce grand festival qui, malheureusement et disons-le franchement, perd de plus en plus au fil des années de son prestige et s’éloigne de sa vocation initiale.