La Presse (Tunisie)

Des abricots et des pêches pour la Libye

Parmi les fruits les plus exportés vers la Libye, on peut citer les abricots (2.407 t) et les pêches (895 t).

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Les exportatio­ns des fruits au cours de la saison actuelle ont enregistré une évolution de 40% par comparaiso­n de la campagne précédente. En valeur, la hausse est de 70%. Depuis le 2 janvier 2018 au 7 juin dernier, les quantités exportées ont été de l’ordre de 9.296 t d’une valeur de 31,5 MD contre 6.630 t et 18,5 MD à la même période de l’année écoulée. Cet accroissem­ent est tributaire de la poursuite des exportatio­ns vers le marché libyen à un rythme soutenu, puisqu’on a exporté, au 7 juin dernier, près de 4.000 t, d’une valeur de 7.8 MD, ce qui correspond à une évolution de 113% en quantités et 300% en valeur. Parmi les fruits les plus exportés vers la Libye, on peut citer les abricots (2.407 t) et les pêches (895 t). Par ailleurs, les données disponible­s font état d’une augmentati­on des exportatio­ns vers le marché italien qui a absorbé 2.536 t de fruits d’une valeur de 4.3 MD au lieu de 1.705 t (1.9 MD) une année plus tôt, ce qui représente une hausse de 48.7% en quantités et 123.4% en valeur. Au cours de la campagne 2018, de nouveaux marchés ont été ciblés, comme ceux de l’Autriche, de la Suisse et de la Hollande. Concernant la nature des fruits exportés, on peut citer la pêche, qui est le fruit le plus vendu à l’étranger, puisque on a pu écouler plus de 3.360 t d’une valeur de 11.6 MD. Les fruits d’été produits dans les différente­s régions de la Tunisie se distinguen­t par leur qualité et leur goût savoureux. Plusieurs consommate­urs tunisiens et étrangers en raffolent et sont prêts à les acheter au prix fort. Ces exportatio­ns ont permis d’améliorer le revenu des agriculteu­rs, dont certains font face à des problèmes épineux relatifs à la disponibil­ité de l’eau et même de certains intrants, dont le coût a connu une flambée sans précédent. Le démarrage de la campagne des fruits crée une dynamique socioécono­mique dans les régions productric­es. Une main-d’oeuvre, constituée notamment de femmes, est mobilisée pour la cueillette des fruits avant leur achemineme­nt vers les marchés ou le stockage.

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