Le taux de couverture a atteint 70,3%
Dans le secteur de l’agriculture et des industries agroalimentaires, par exemple, on a enregistré un accroissement de 67,6% suite à l’augmentation de nos ventes d’huile d’olive avec une valeur de 1.471 MD et de dattes avec une valeur de 496,4 MD
Durant les sept premiers mois de l’année en cours, le déficit commercial de la Tunisie s’est creusé de 15% par rapport à fin juillet 2017 pour s’établir à 9,94 milliards de dinars. Sur cette période, les importations ont connu une augmentation de 20,8% en glissement annuel. Elles se sont établies à 33,5 milliards de dinars contre 27,7 milliards à fin juillet 2017. Les exportations ont enregistré un accroissement à un rythme soutenu pour s’établir à 23,5 milliards de dinars, soit une augmentation de 23,3% contre 19,1 milliards à la même période de l’année précédente. Ainsi, le taux de couverture s’est amélioré de 1,4 point de pourcentage par rapport à fin juillet 2017 pour s’établir à 70,3%. L’augmentation des exportations durant les sept mois de l’année 2018 concerne la majorité des secteurs.
Dans le secteur de l’agriculture et des industries agroalimentaires, par exemple, on a enregistré un accroissement de 67,6% suite à l’augmentation de nos ventes des huiles d’olive avec une valeur de 1.471 MD et les dattes avec une valeur de 496,4 MD
Durant les sept premiers mois de l’année en cours, le déficit commercial de la Tunisie s’est creusé de 15% par rapport à fin juillet 2017 pour s’établir à 9,94 milliards de dinars. Sur cette période, les importations ont connu une augmentation de 20,8% en glissement annuel. Elles se sont établies à 33,5 milliards de dinars contre 27,7 milliards à fin juillet 2017. Les exportations ont enregistré un accroissement à un rythme soutenu pour s’établir à 23,5 milliards de dinars, soit une augmentation de 23,3% contre 19,1 milliards à la même période de l’année précédente. Ainsi, le taux de couverture s’est amélioré de 1,4 point de pourcentage par rapport à fin juillet 2017 pour s’établir à 70,3%.
Huile d’olive en tête
L’augmentation des exportations durant les sept mois de l’année 2018 concerne la majorité des secteurs. Dans le secteur de l’agriculture et des industries agroalimentaires, par exemple, on a enregistré un accroissement de 67,6% suite à l’augmentation de nos ventes des huiles d’olive avec une valeur de 1.471 MD et les dattes avec une valeur de 496,4 MD. Le secteur des industries manufacturières s’est accru, quant à lui, de 28,0% tandis que le secteur textile et habillement et cuirs a connu une hausse de 21,0%. Toujours sur sa lancée, le secteur des industries mécaniques et électriques a amélioré ses ventes de 17,3% et le secteur de l’énergie de 9,3%. En revanche, les exportations du secteur des mines, phosphates et dérivés sont en baisse de 4,8%. L’augmentation des importations est due essentiellement à la hausse des achats de l’étranger des produits, matières premières et équipements par des entreprises opérant dans les différents secteurs. Ainsi, la progression a concerné l’énergie (+37,8%), les matières premières et semi-produits (+23,9%), les biens d’équipement (+18,4%), le secteur des mines, phosphates et dérivés (+11,1%) et le secteur des produits agricoles et alimentaires de base (+7,4%).
Le solde de la balance commerciale demeure ainsi déficitaire, à cause de déficit avec certains pays comme la Chine (-3,045 milliards de dinars), l’italie (-1,553 milliard), la Turquie (-1,210 milliard), l’algérie (-749,6 millions de dinars) et la Russie (-747,1 millions de dinars). Par contre, le solde de la balance commerciale a enregistré un excédent avec d’autres pays principalement avec notre premier partenaire la France de 1,941 milliard de dinars, la Libye de 527,8 millions de dinars et le Maroc de 222,6 millions. Le déficit de la balance commerciale hors énergie a atteint, de son côté, 6,7 milliards de dinars. Le déficit de la balance énergétique s’établit à 3,24 milliards de dinars (32,6% du total du déficit) contre 2,12 milliards durant la même période en 2017. Du travail reste encore à faire par les opérateurs économiques afin d’améliorer la couverture de la balance commerciale. Ils sont appelés, à cet effet, à diversifier les produits à exporter en misant davantage sur l’innovation et la créativité tout en prospectant de nouveaux marchés intéressés par les produits tunisiens comme ceux de l’afrique et de l’amérique.