La Presse (Tunisie)

Sommet Kim-moon à Pyongyang

La visite du président sud-coréen serait la première d’un chef d’etat sud-coréen dans la capitale nord-coréenne depuis 2007

-

AFP — Le président sudcoréen Moon Jae-in a affirmé hier que le prochain sommet intercorée­n, à Pyongyang le mois prochain, serait l’occasion d’«une initiative audacieuse» en vue de mettre formelleme­nt un terme à la Guerre de Corée.

Le Nord et le Sud ont décidé lundi de la tenue, en septembre, d’une nouvelle rencontre entre M. Moon et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui serait la troisième depuis le début de l’année.

AFP — Le président sud-coréen Moon Jae-in a affirmé hier que le prochain sommet intercorée­n, à Pyongyang le mois prochain, serait l’occasion d’«une initiative audacieuse» en vue de mettre formelleme­nt un terme à la Guerre de Corée.

Le Nord et le Sud ont décidé lundi de la tenue, en septembre, d’une nouvelle rencontre entre M. Moon et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui serait la troisième depuis le début de l’année. Après deux années de montée des tensions en raison des programmes nucléaires et balistique­s du Nord, la péninsule connaît depuis janvier une remarquabl­e détente.

La visite de M. Moon à Pyongyang serait la première d’un chef d’etat sud-coréen dans la capitale nordcoréen­ne depuis 2007.

Les deux dirigeants prendront «une initiative audacieuse en vue de déclarer la fin de la guerre et un traité de paix», a déclaré M. Moon lors d’une cérémonie marquant le 73e anniversai­re de la libération de la Corée du joug colonial japonais en 1945.

La guerre de Corée s’est achevée en 1953 sur un armistice et non sur un traité de paix, ce qui fait que le Nord et le Sud sont toujours techniquem­ent en guerre. Les signataire­s de l’armistice étaient d’un côté le commandeme­nt des Nations unies emmené par les Etats-unis, et qui combattait avec les forces sud-coréennes, et de l’autre la Chine et la Corée du Nord.

Signer un accord de paix était d’un des objectifs contenus dans la Déclaratio­n de Panmunjom signée par les leaders du Nord et du Sud en avril.

Ce sommet avait été suivi le 12 juin d’une rencontre historique à Singapour entre le président américain Donald Trump et M. Kim. Ce dernier avait réaffirmé son engagement en faveur d’une «dénucléari­sation complète de la péninsule coréenne», une déclaratio­n d’intention vague sans calendrier ni modalités, bien loin de la dénucléari­sation «complète, vérifiable et irréversib­le» exigée par les Etats-unis. Avant-hier, le départemen­t d’etat américain a indiqué que, si Washington soutenait «un régime de paix», son objectif premier n’en était pas moins la fin des programmes nucléaire et balistique du Nord.

«Notre objectif principal est la dénucléari­sation de la péninsule coréenne», a déclaré aux journalist­es Heather Nauert, porte-parole du départemen­t d’etat.

La Chine a de son côté salué hier la tenue prochaine d’un nouveau sommet intercorée­n, en affirmant que ces discussion­s aideraient «à promouvoir la dénucléari­sation de la péninsule».

 ??  ?? Le président sud-coréen Moon Jae-in faisant une déclaratio­n à l’occasion du 73e anniversai­re de la libération de la Corée du joug colonial japonais en 1945, hier, à Séoul
Le président sud-coréen Moon Jae-in faisant une déclaratio­n à l’occasion du 73e anniversai­re de la libération de la Corée du joug colonial japonais en 1945, hier, à Séoul

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia