«Nous surmonterons les obstacles»

L’adjoint de Hatem Missaoui se veut optimiste. C’est déjà un point de gagné.

Il semble que la lourde tâche qui vous attend vous fait peur à vous et au premier entraîneur Hatem Missaoui. Est-ce vrai ?

Pas du tout. C’est vrai que nous entraînerons pour la première fois L’ASG, mais nous sommes là pour relever les grands défis qui nous attendent malgré un bon nombre de difficultés et un tas d’obstacles. Un entraîneur qui a peur avant même de prendre les rênes d’un club doit chercher un autre métier.

Ce qui vous tracasse le plus, c’est le volet financier avec le peu de ressources ou l’effectif avec des arrivants pas à la hauteur des partants ?

Les deux à la fois car ce sont deux volets étroitement liés. Sans une caisse bien renflouée, on ne peut pas avoir de grands joueurs dans l’effectif et donc une grande équipe sur le terrain. Et sans joueurs de valeur et de talent, on ne peut pas espérer de très bons résultats qui drainent la grande foule et les rentrées d’argent. Il faut donc trouver un juste équilibre entre ces deux paramètres primordiaux.

Vous êtes donc sur vos gardes ni trop pessimiste ni trop confiant. Vous attendez le coup d’envoi pour en avoir le coeur net et annoncer, votre objectif réel avec les «Rouge et Noir». Est-ce logique?

Naturellement. Le football n’est pas une science exacte et avec un effectif même pas très reluisant on peut faire des miracles et aller au-delà des espérances. Un bon départ peut mettre l’équipe en selle, apporter la confiance et l’appétit viendra en mangeant. Si les choses ne marchent pas comme il faut, il faudra alors remettre un tas de choses en question. Pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là.