LES INDISCRETIONS D’ELYSSA
Encore une histoire de poubelles
La ville de Tunis dégage, bon an, mal an, quelque 650 tonnes de déchets. 70% d’entre eux sont biodégradables, et peuvent être récupérés et transformés en engrais et fertilisant. Un projet pilote est actuellement à l’étude, qui pourrait être élargi, plus tard, à l’échelle nationale. A suivre de très près ce qui pourrait être la solution à nos problèmes de poubelles.
C and A et la calligraphie kairouanaise
Valoriser la calligraphie kairouanaise en passe de tomber dans l’oubli est un projet qui tient à coeur à Leïla Bengacem. A Dar El Harka, l’espace de co-working qu’elle met à la disposition de ceux qui ont quelque chose à transmettre, elle y invite régulièrement un maître calligraphe, Ameur Ben Jeddou, à former de jeunes élèves au koufi kairouanais. Grâce au soutien de la Fondation C and A, elle pourra aller plus loin dans son projet : instaurer un cycle de formation intensif à cette spécificité de la calligraphie, mais également recruter de jeunes designers, et leur fournir les matières premières pour créer une ligne de vêtements et accessoires utilisant cette calligraphie comme thème.
Agriculture à Béni Khalled
Dans cette région du Cap Bon à l’agriculture traditionnelle, où vergers et cultures maraîchères ont longtemps prospéré, les arbres aujourd’hui ont vieilli, les puits se sont salis, le degré de salinité de l’eau a augmenté. Il était temps de lancer une enquête sur l’état des lieux et d’étudier les différentes solutions possibles. La jeune municipalité vient d’entamer un programme d’étude pour définir les problèmes et dégager les priorités. Pour que Béni Khalled retrouve sa fraîcheur d’antan.
L’or rouge à Koweït
Le henné tunisien semble être fort apprécié par les Koweïtiennes. Tant et si bien qu’un grand quotidien de la place lui a consacré sa première page, et qualifie notre henné national d’«or rouge». Bon à savoir.