Le pressing est à son paroxysme
• L’assouplissement de l’attitude d’ennahdha face à la détermination du chef de l’etat ne serait pas, selon divers observateurs, étrangère à une menace occulte de report des élections qu’auraient inspirée des rumeurs attribuant à Hafedh Caïd Essebsi la pa
• L’assouplissement de l’attitude d’ennahdha face à la détermination du chef de l’etat ne serait pas, selon divers observateurs, étrangère à une menace occulte de report des élections qu’auraient inspirée des rumeurs attribuant à Hafedh Caïd Essebsi la paternité de l’idée. Ce que le directeur exécutif de Nida Tounès nie catégoriquement
• Le long courrier séparant la Chine de notre pays donnera à
Youssef Chahed le temps de finaliser sa décision qui semble, désormais, bel et bien prise. Reste à imaginer les meilleurs moyens d’une capitalisation de sa «résistance» de ces derniers mois, autour du groupe des 34 députés de la coalition nationale
Après le nouvel entretien entre les deux seniors, le destin du gouvernement semble vraiment scellé. De sorte qu’à son retour de Chine, Youssef Chahed devra se résoudre à choisir entre la démission et la destitution par l’assemblée, autour du groupe parlementaire d’ennahdha. L’assouplissement de l’attitude d’ennahdha face à la détermination du chef de l’etat ne serait pas, selon divers observateurs, étrangère à une menace occulte de report des élections qu’auraient inspiré des rumeurs attribuant à Hafedh Caïd Essebsi la paternité de l’idée. Ce que le directeur exécutif de Nida Tounès nie catégoriquement. Ennahdha, qui tient absolument, comme beaucoup de Tunisiens, au strict respect des échéances électorales, a préféré lâcher «élégamment» Youssef Chahed plutôt que de voir le pays amorcer une nouvelle aventure non institutionnelle portant les risques majeurs d’un dérapage hors des sentiers balisés de la transition démocratique.
De l’autre bord, BCE a dû rappeler à Ghannouchi les apports du consensus, lui signifiant que le départ de Chahed en fait désormais partie, d’où l’attachement du leader islamiste à rappeler à quel point il tenait à un consensus le plus large autour du chef de l’etat. Cette désertion de taille hors des gradins appuyant le chef du gouvernement, a vite conduit, hier, à un ralliement avec armes et bagages des dernières voix politiques qui accordaient encore, bien qu’assez timidement déjà, leurs suffrages à Chahed. Même sur le dernier ring, celui du puits de pétrole, des témoins juges et parties à la fois, ont envahi les plateaux et studios pour faire prendre des vessies pour des lanternes éclairant l’opinion.
Bref, le long courrier séparant la Chine de notre pays donnera à Youssef Chahed le temps de finaliser sa décision qui semble, désormais, bel et bien prise. Reste à imaginer les meilleurs moyens d’une capitalisation de sa «résistance» de ces derniers mois, autour du groupe des 34 députés de la coalition nationale.