Les touristes ne cèdent pas à la psychose
Même si la situation est toujours sous contrôle et qu’aucun cas de choléra n’a été enregistré sur les frontières ouest du pays, d’importantes mesures sont prises pour barrer la route à tout risque de propagation de la maladie.
La veille sanitaire vigilante se poursuit dans les régions frontalières où les services compétents de la santé publique ont mis les bouchées doubles pour prévenir la propagation du choléra qui s’est déclaré récemment dans de nombreux départements du centre algérien, faisant planer les risques de transmission de la maladie dans notre pays. Même si la situation est toujours sous contrôle et qu’aucun cas de choléra n’a été enregistré sur les frontières ouest du pays, d’importantes mesures sont prises pour barrer la route à tout risque de propagation de la maladie qui, selon les responsables du service d’hygiène de la direction régionale de la santé du Kef, est d’origine hydrique et se transmet par l’eau sous toutes ses formes. Selon le chef de service de ce département d’hygiène, des contrôles drastiques des points d’eau, notamment les sources naturelles ainsi que les eaux stagnantes des lacs mais aussi les eaux usées sont passées au crible chaque jour avec le prélèvement d’échantillons d’eau potable, du robinet ou de sources naturelles qui sont analysés dans les laboratoires pour vérifier la salubrité de l’eau servie à la population. Les services compétents s’assurent notamment qu’elle est saine et ne contient aucun germe,non seulement de choléra mais également pour toutes les maladies susceptibles d’être transmises par l’eau. Les contrôles sont aussi devenus systématiques dans les postes frontaliers où les services de douane s’emploient à contrôler tous les produits à risque en provenance d’algérie, et ce, de manière à garantir la sécurité sanitaire dans le pays. Les services de la Garde nationale mènent, en collaboration avec les services de lutte contre la contrebande et de contrôle économique ou autres, des actions dissuasives contre les trafiquants de drogues ou de produits alimentaires à risque pour la santé humaine.
Pour le moment, la situation est calme sur la frontière où la vie se poursuit dans de bonnes conditions sanitaires, alors que la vigilance est toujours de mise chez les services de la santé publique régionaux, partout sur toute la frontière ouest du pays.