Le réseau professionnel africain s’agrandit
La manifestation accueillera des entreprises africaines de 30 pays différents, ainsi que 8 pavillons de pays africains créés sous l’égide des organisations patronales, des représentants du secteur public, ou des régions africaines.
La 3e édition des Rencontres Africa 2018 se déroulera les 24 et 25 septembre au Palais des Congrès à Paris, avec la Tunisie comme invitée d’honneur. Une manifestation qui se donne comme objectif d’organiser un événement opérationnel avec des rencontres sectorielles, pour répondre toujours plus aux attentes des entrepreneurs, dans différents secteurs comme la santé, l’agroalimentaire, le BTP et l’infrastructure. Selon ses organisateurs, l’actuelle édition enregistre déjà près de 1.500 participants. Rappelons que la première édition en 2016 a rassemblé près de 2.500 participants et la deuxième édition en 2017, qui s’est déroulée dans trois pays, près de 5.000 participants. On indique que les rencontres sectorielles dans le secteur de la santé se feront sous le haut parrainage d’agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, co-piloté par Nora Berra, ancienne secrétaire d’etat chargée de la santé, et par le docteur Eudes Ménager, président du Club médical numérique francophone et innovation Santé (Cmnfis). De nombreux ministres africains de la Santé seront présents avec la participation de grands industriels du secteur. Pour le secteur Btp/infrastructure, le programme comprend des sessions de networking réservées aux dirigeants français et africains du secteur et des interventions de donneurs d’ordre, comme M. Abdou Karim Fofana, directeur de l’agence du patrimoine bâti de l’etat du Sénégal. On précise que la manifestation accueillera des entreprises africaines de 30 pays différents, ainsi que 8 pavillons de pays africains créés sous l’égide des organisations patronales, des représentants du secteur public, ou des régions africaines.
Les organisateurs ont également mis à la disposition des participants un pôle spécifique pour traiter les problématiques liées à l’accès au financement, qui constitue l’un des facteurs essentiels de la croissance africaine et l’une des entraves actuelles au développement économique du continent.