La France domine les Pays-bas
Grâce à Mbappé et Giroud, les Tricolores matent la mécanique Orange.
Avant de célébrer son titre mondial devant son public, la France a dominé les Pays-bas, dimanche soir, au Stade de France (2-1). Après leur nul initial en Allemagne (0-0), les Bleus prennent donc la tête du groupe 1. Kylian Mbappé a ouvert le score, avant que Ryan Babel n’égalise. Olivier Giroud a ensuite mis fin à sa longue période de disette pour donner la victoire aux siens.
La fête n’a pas été gâchée. Pour leur premier match sur le sol français depuis la victoire en Coupe du monde, les Bleus se sont imposés sur la plus petite des marges contre les Pays-bas (2-1), au Stade de France ce dimanche. Après une première période aboutie et concrétisée par un but rapide de Kylian Mbappé (14e), l’équipe de France s’est endormie. Avant d’être sanctionnée par Ryan Babel (67e). Mais les hommes de Didier Deschamps ont finalement forcé la décision grâce à Olivier Giroud (75e) pour prendre la tête de leur poule dans cette Ligue des Nations. Avant d’avoir la tête aux festivités, l’équipe de France se devait de faire le boulot sur le terrain. Pour valider le point obtenu en Allemagne (0-0), jeudi. Elle l’a fait en affichant un double visage. D’abord celui d’une équipe séduisante dans le jeu. Elle a complètement étouffé les Paysbas, qui ont éprouvé les pires difficultés à ressortir le ballon en première période. Après deux premières alertes (1e, 11e), Kylian Mbappé a mis les Bleus sur le bon chemin à la réception d’un centre de Blaise Matuidi (1-0, 14e), consécutif à une mauvaise relance de Quincy Promes. Avec un Antoine Griezmann très libre dans le coeur du jeu et quasiment n°10, les champions du monde ont dominé et il s’en est fallu de peu pour qu’ils ne mènent de deux buts à la mi-temps (19e, 41e). Mais la France a connu une grosse chute de tension en seconde période. Elle s’est progressivement reposée sur son (court) avantage et les Néerlandais en ont profité. Un premier avertissement a été adressé aux Bleus par Georginio Wijnaldum sur une frappe trop croisée (66e). Dans la minute suivante, au terme d’une accumulation d’approximations de la défense bleue (Mendy-pavard-areola), Ryan Babel a égalisé (1-1, 67e) et jeté un froid sur le Stade de France. Un but qui a finalement été salvateur pour les coéquipiers de Paul Pogba, qui sont sortis de leur léthargie. Mendy a ainsi rattrapé son mauvais alignement sur l’égalisation néerlandaise en délivrant un centre parfait pour Olivier Giroud, auteur d’une reprise limpide du pied gauche (2-1, 75e). L’attaquant de Chelsea a dépassé Zinédine Zidane au classement des meilleurs buteurs de l’histoire de l’équipe de France avec 32 réalisations et a désormais le podium et David Trezeguet (34 buts) dans le viseur. Un but important à plusieurs égards puisqu’il a permis à Giroud, qui vivait une rencontre difficile, de mettre un terme à une série de dix matches sans but en bleu et surtout d’enlever une belle épine du pied de l’équipe de France, qui traversait alors une zone de turbulences. Tout est bien qui finit bien. La fête est totale.
Le patron du Portugal, c’est Pepe !
Cristiano Ronaldo laissé à Turin pour s’acclimater à son nouveau club, le Portugal s’est trouvé un nouveau patron avant de défier l’italie lundi : son défenseur Pepe, 35 ans et buteur contre la Croatie en amical jeudi dernier (1-1). Centenaire, capitaine et buteur contre la Croatie en amical, il reste à 35 ans un pilier indispensable de l’équipe du Portugal, à l’heure de défier l’italie, lundi à Lisbonne dans le cadre de la Ligue des nations. CR7, quintuple Ballon d’or et serial buteur de la Selecçao, a été dispensé de jouer ces deux rencontres pour faciliter son adaptation à son nouveau club de la Juventus. C’est logiquement à Pepe, son complice de toujours au Real Madrid, que l’entraîneur Fernando Santos a remis temporairement le brassard de capitaine. Jeudi à Faro (sud), le défenseur central de Besiktas a même signé d’une tête rageuse le but de l’égalisation contre la Croatie (1-1), histoire de sauver l’honneur des vainqueurs de l’euro 2016 face aux finalistes malheureux du Mondial 2018.