Devoir d’exemplarité
Le constat est bien là : le rendement de l’espérance et de l’etoile prend une plus grande dimension notamment à l’évocation des modèles de jeu que les deux équipes développent. Il faut dire qu’au-delà du statut de l’une comme de l’autre, de leur vocation et de leurs prérogatives particulières, le comportement de leurs joueurs sur le terrain repose sur un niveau d’exigence très élevé. Rigueur et efficacité sont les maîtres-mots. L’objectif est toujours clair: développer, une compétence de travail hors norme, un mental et une culture de la gagne. Il y a deux vérités que l’espérance et l’etoile se partagent : L’une appartient au terrain, l’autre vient des appréhensions de leurs entraîneurs respectifs. Khaled Ben Yahia et Chiheb Ellili. Ici et là, les deux équipes ont appris à jouer sur leurs moyens. La plupart du temps, elles se donnent la priorité de s’adapter aux exigences récurrentes des matches. Indépendamment du contexte, ou encore de l’enjeu, chaque confrontation entre les deux équipes montre à quel point l’exigence de gagner s’exerce dans un concert de plus en plus contraignant et concurrentiel. La volonté de s’imposer est génératrice de rêves, de désirs, et crée une motivation collective renforcée, donnant tout son sens aux joueurs et aux équipes appelées à gagner.
Depuis son retour à L’EST, Khaled Ben Yahia a tout fait pour libérer le potentiel de ses joueurs. La créativité, parfois même l’improvisation, ont une grande place dans la stratégie de jeu qu’il ne cesse de préconiser. Le degré d’adaptation de la plupart des joueurs prouve que les priorités de l’entraîneur sont essentiellement celles du terrain. La qualité du jeu s’en ressent fortement, la valeur du spectacle exprimé encore davantage. C’est aussi le cas de Chiheb Ellili, dès lors qu’il tient lui aussi à optimiser par tous les moyens nécessaires les qualités intrinsèques des joueurs. Notamment tout ce qui est de nature à permettre à l’équipe d’être reconnue comme acteur actif du football tunisien, mais aussi continental.
Il faut dire que dans les choix des joueurs, et notamment ceux qui ont trouvé leur chance avec ces deux entraîneurs, il était nécessaire de concilier l’expérience et la jeunesse. Ici et là, les profils ne manquent pas de retenir l’attention. Mais tous ceux sur lesquels s’est porté le choix sont aujourd’hui dans l’obligation de fournir un rendement qui déroge à la règle et en véritable opposition avec celui affiché auparavant.
Au fait, c’est cela le football. C’est cela le haut niveau. Il faut se battre, avoir faim. Ben Yahia et Ellili poussent leurs joueurs à développer cette mentalité. Un rapport très spécifique aux victoires et aux exploits et qui ne se limite pas aux terrains du jeu. Il s’agit à ne point douter d’une problématique de plus en plus pressante, de plus en plus large.
L’EST et L’ESS pratiquent un jeu fait essentiellement de combinaisons offensives. Elles jouent pour gagner et ne font pas souvent trop de calculs.
Leurs ambitions sont de plus en plus légitimes. Elles témoignent d’une volonté débordante à forcer le cours des événements. Mais aussi des arguments et des moyens suffisamment valables pour s’imposer.
Leur sort est à la fois tributaire de leurs propres joueurs, mais aussi de «l’autorité supérieure» de leurs entraîneurs.
il y a deux vérités que l’espérance et l’etoile se partagent : l’une appartient au terrain, l’autre vient des appréhensions de leurs entraîneurs respectifs. Khaled ben Yahia et chiheb Ellili. ici et là, les deux équipes ont appris à jouer sur leurs moyens. la plupart du temps, elles se donnent la priorité de s’adapter aux exigences récurrentes des matches. indépendamment du contexte, ou encore de l’enjeu, chaque confrontation entre les deux équipes montre à quel point l’exigence de gagner s’exerce dans un concert de plus en plus contraignant et concurrentiel.