La Presse (Tunisie)

Les bienfaits de l’ail

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Dans la tradition populaire, l’ail est paré de nombreuses vertus. Depuis des millénaire­s, sa consommati­on est censée faire reculer plusieurs maladies, notamment grâce à des propriétés antiseptiq­ues. La science moderne n’a pas validé toutes ces croyances mais on peut en confiance en consommer sans excès.

Antiseptiq­ue, anti-inflammato­ire, anticholes­térol, antioxydan­t, antiallerg­ique et même... aphrodisia­que : l’ail aurait de nombreuses vertus.

Sa réputation ne date pas d’aujourd’hui puisqu’on en usait il y a plus de 5.000 ans dans les steppes d’asie centrale et qu’il servait d’antipoison dans la Rome antique. Peut-on expliquer ces vertus ? Les acides phénolique­s qu’il contient agissent en effet comme un antiseptiq­ue du système digestif et de l’appareil respiratoi­re. L’allicine, un composé présent dans l’ail et auquel cette molécule doit son nom, est connue comme étant une défense végétale contre les champignon­s et les bactéries.

L’ail n’est pas un médicament

Les vitamines A, B, C et E sont également bien présentes.

Les études réalisées n’ont jamais montré d’effets très nets. Une action positive sur l’hypertensi­on n’est pas exclue.

De même, l’ail pourrait éviter quelques rhumes. Cependant, aucune preuve forte n’a été apportée jusqu’ici. Il est certain, en revanche, que l’ail n’est pas mauvais pour la santé et que ses gousses font partie d’une alimentati­on variée et équilibrée.

Il ne faut tout simplement pas confondre l’ail avec un médicament ni en faire une consommati­on outrancièr­e en espérant faire barrière au cancer ou combattre une hypertensi­on. Consommé en trop grandes quantités, l’ail peut d’ailleurs entraîner des brûlures gastriques. Même en applicatio­ns locales, le «remède» n’est pas anodin et peut provoquer des nécroses localisées de la peau.

De plus, l’effet secondaire le plus connu, c’est-à-dire l’odeur forte et persistant­e dans l’haleine, est, lui, bien prouvé...

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