La Presse (Tunisie)

Une clôture en grande pompe

Le rideau vient de tomber sur la seconde édition du festival du Cinéma El Gouna en Égypte. L’acteur tunisien Mohamed Dhrif a reçu le prix du Meilleur acteur pour son rôle dans «Weldi» de Mohamed Ben Attia.

- Salem TRABELSI

Pendant une semaine nous avons assisté à des Master class données par de grosses pointures du cinéma internatio­nal et arabe et à la projection de plus de 80 films soigneusem­ent sélectionn­és parmi les plus primés, mais aussi à des films de très haut niveau aussi bien sur le plan de la thématique et du contenu que sur le plan de la facture technique. Comme pour sa première édition, le festival a mis la barre très haute pour la sélection des films dont une grande partie fait sa première mondiale. Un festival qui, pendant cette seconde édition, vient de confirmer sa personnali­té et sa ligne éditoriale, mais aussi sa place sur le plan internatio­nal et dans la région Mena surtout après la disparitio­n de Doha Tribeca Film festival, Dubai Film Festival, et Abu Sahbi film festival. Il est vrai que ce festival est doté de très grands moyens (sept fois plus que celui du Caire par exemple) et ce n’est pas rien pour la réussite du festival mais c’est aussi un festival, qui sait exploiter au mieux ses gros moyens pour être le plus médiatisé, pour avoir le Meilleur de la création cinématogr­aphique pour réserver des bourses destinées à encourager des réalisateu­rs arabes pour réaliser leur projet avec «Le Cinégouna plateform». «L’année dernière, nous avons projeté 70 film et cette année 80 films, dit Intichel Tamimi, le directeur du festival. Toutes des production­s 2018 qui effectuent leur première arabe et certains d’entre eux signent leur première mondiale. Des films de très grande qualité pour cette année avec deux Palmes d’or à Cannes, un léopard de Locarno et deux ours de Berlin. On peut dire que nous avons la crème des films arabes. Nous avons commencé, avec Nejib Sawaris, par soutenir des festivals arabes dans le monde comme le festival du film arabe à Paris en attendant de soutenir encore plus de 6 festivals arabes». Pour sa part, Amr Mansi directeur exécutif, a déclaré: «C’est très important la pérennité de ce festival; on ne va pas se contenter de quelques éditions et nous avons mis les moyens pour que ce festival dure» Pour les projets en développem­ent et en post-production dans la plateforme Cinégouna, trois film tunisiens ont eu une bourse d’aide: Fouledh documentai­re de Mehdy Hemili et Abdallah Chameckh (10.000 dollars), L’homme qui a vendu Son dos, de Kaouther Ben Hania (15.000 dollars ) et Fatarya, de Walid Tayaa (5.000 dollars ) .

Une clôture en grande pompe avec des invités vedettes qui débarquent de Hollywood comme Owen Wilson et Sylvester Stallone qui a eu un prix pour l’ensemble de sa carrière.

Pour le palmarès des films fictions : «Ray and Liz» de Richard Billingam ( Angleterre ) premier prix , «The Heiresses» de Marcello Martinessi ( Paraguay )deuxième prix , «A land imagined» de Yeo Sew Hua ( Thaïlande ) troisième prix . L’acteur tunisien Mohamed Dhrif a reçu le prix du Meilleur acteur pour son rôle dans «Weldi» de Mohamed Ben Attia . Pour les courts métrages, le premier prix a été décerné à «Our sont To war» de Juanita Onzaga (Colombia) le deuxième prix à «The Judgment de Raymund ribay» (Philippine­s) et le troisième prix à «Batikh cheikh» de Kaouther Ben Hania (Tunisie). Dans la section documentai­re, le premier prix à été décerné à «Aquarella» de Victor Kassokovsk­y (Angleterre), le deuxième à «The swing» de Cyrill Aris (Liban) et le troisième à «Of Fathers and Sons» de Talel Dekri ( Syrie ).

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia