Loin de la diversité des éditions précédentes
Outre l’exposition des différents équipements et instruments musicaux destinés aux professionnels et aux amateurs, le salon a ouvert ses pavillons, cette année, à l’instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), quelques écoles d’enseignement musical, des luthiers et des organismes locaux et étrangers qui oeuvrent dans le domaine de la musique.
Le Salon international de l’industrie musicale qui se tient à la Cité de la culture à l’occasion de la cinquième édition des Journées musicales de Carthage (JMC) a été inauguré officiellement, avant hier, pour se poursuivre jusqu’au 6 octobre. Ses objectifs sont de promouvoir l’industrie musicale en Tunisie et de valoriser les atouts de la Cité de la culture en faisant appel à différents acteurs de l’industrie musicale. Une occasion aussi de réunir les professionnels nationaux et internationaux à travers un espace networking pour échanger et se rencontrer.
On est très loin de la diversité et de la dynamique des éditions précédentes! Le public avait alors l’occasion de découvrir les technologies et les équipements les plus récents de la musique mais également et surtout faire une immersion dans l’histoire et les méthodes de fabrication de différents instruments en ayant l’occasion de rencontrer et d’interagir, sur place, avec des musiciens et autres artisans. Différents manuels et autres ouvrages autour de la musique étaient aussi proposés lors de ce rendez-vous. Cette année l’on a choisi de mettre l’accent beaucoup plus sur le volet professionnel. Outre l’exposition des différents équipements et instruments musicaux destinés aux professionnels et aux amateurs, le salon a ouvert ses pavillons, cette année, à l’instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), quelques écoles d’enseignement musical, des luthiers et des organismes locaux et étrangers qui oeuvrent dans le domaine de la musique, l’on cite : le Centre des musiques arabes et méditerranéennes «Ennejma Ezzahra» (qui abrite, du 4 au 6 octobre dans le cadre de ces JMC, les activités du Symposium international du oud) et le «Centre culturel Koré» (Mali). Représenté par son administrateur Mohamed Doumbia, ce centre organise, depuis 2005 et chaque année, à Ségou au Mali, le «Festival sur le Niger» articulé essentiellement sur la musique, mais qui s’ouvre à d’autres disciplines telles que le théâtre, le conte, la danse et le cinéma. Un partenariat a été signé entre les JMC et ce festival.
Le Salon international de l’industrie de la musique sera au coeur de nombreux événements (concerts, animations, concours, conférences, formation,...) programmés pendant les JMC.