La Presse (Tunisie)

Le Barça corrige Tottenham, l’inter renverse le Psv Eindhoven

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Le Barça a tapé Tottenham à Wembley (2-4). L’atletico s’est imposé grâce à Griezmann (deux buts, une passe décisive) contre un Bruges qui n’a pas démérité (3-1). Et l’inter a empoché sa deuxième victoire consécutiv­e dans cette poule B de la mort, à Eindhoven (1-2).

Le Barça était en difficulté après trois matchs sans victoire en Liga (deux nuls et une défaite), il a répondu de la meilleure des manières en tapant Tottenham à Wembley. Et ce succès porte le sceau de Lionel Messi. La Pulga a accéléré à deux reprises en première période, à l’arrivée cela fait deux buts. La première fois dès la deuxième minute, d’une superbe ouverture en profondeur de 45 m pour Alba, le latéral gauche espagnol sert ensuite Coutinho en retrait, qui n’a plus qu’à contrôler et la mettre au fond. La deuxième fois, il trouve Suárez d’une passe lobée, l’uruguayen la remet à Coutinho qui centre en retrait, Rakitić reprend le cuir de volée de 20 m. Superbe. Les Spurs sont blessés, mais vont réagir. Harry Kane reçoit le ballon de Lamela, se joue de Semedo et enroule du droit. Messi va sortir une nouvelle fois de sa boîte, le quintuple Ballon d’or sert Alba, qui lui remet en retrait, l’argentin trompe délicateme­nt Lloris. Lamela réduit le score d’une belle frappe. Mais Messi et le Barça sont au-dessus, Alba récupère le ballon, passe en profondeur pour son coéquipier, Suárez effectue une feinte de corps, le numéro 10 argentin contrôle et trompe encore Lloris. Propre.

Doublé de Griezman

Bruges n’a pas démérité, mais a fini par rendre les armes. Grâce à un Griezmann des grands soirs, les Colchonero­s se sont imposés. L’attaquant français allume la première mèche : à la suite d’un centre au second poteau de Lemar, l’exjoueur de la Real Sociedad contrôle et ajuste du gauche. Les Belges reviennent au score grâce à une grosse mine flottante de Groeneveld qui se loge dans le petit filet d’oblak. En seconde période, l’atlético prend le dessus et passe devant, Costa contrôle et la met à Griezmann qui la met au fond d’un plat du pied. Dans le temps additionne­l, Koke sur une passe de «Grizou» boucle l’affaire et rejoint Dortmund en tête de la poule A.

Revoilà Marega !

Porto, champion du Portugal en titre, est venu à bout de Galatasara­y, champion turc. Les attaquants ont beaucoup buté sur deux gardiens dans un grand soir, Casillas et Muslera. Moussa Marega, chargé de faire oublier le grand blessé Vincent Aboubakar, est sorti du bois sur un corner bien tiré de Tellas en envoyant une belle tête. Dominateur­s, les hommes de Sergio Conceição auraient pu aggraver le score. Ils se contentero­nt sans doute de cette victoire qui les place en tête du groupe avec Schalke.

L’inter en conquérant !

Et de deux pour l’inter. Les Italiens enchaînent avec une nouvelle victoire dans cette poule de tous les dangers. Pourtant cueillis à froid par Rosario d’une grosse frappe des 20 mètres, les Nerazzurri réagissent en fin de première période grâce à Nainggolan. Icardi se bat comme un beau diable sur le côté gauche, frappe, le ballon contré revient dans les pieds du milieu belge aux 18 mètres qui reprend le cuir instantané­ment d’une belle volée juste avant la mi-temps. Sur une longue balle en profondeur de D’ambrosio, Icardi joue avec son corps et protège son ballon, dribble le gardien et marque. Joli.

Schalke vainqueur à Moscou

La lumière au bout de la nuit. Au terme d’un match très poussif et pauvre en occasions, Schalke est venu à bout du Lokomotiv Moscou. Sous la pluie et sur une pelouse gorgée d’eau, Russes et Allemands se neutralise­nt pendant 88 minutes. Jusqu’à ce corner de Konoplyank­a. A sa réception, le jeune Américain Weston Mckennie saute plus haut que tout le monde et envoie sa tête au fond.

Insigne mystifie Liverpool

Nettement dominé par des Napolitain­s beaucoup plus entreprena­nts balle au pied, Liverpool a longtemps cru contenir les offensives des Azzurri. Avant que Lorenzo Insigne ne surgisse au bout de la nuit pour permettre aux Partenopei de décrocher un succès amplement mérité. Il ne manquait qu’un but. Un but, rien qu’un, au milieu de toutes ces passes léchées, ces une-deux chaloupées et ces appels bien pensés. Mais Naples a vendangé, encore et encore, face à des Reds tendance petit bras ce mercredi soir. Avant d’enfin trouver la faille, par un trou de souris. Un trou où s’est engouffré un petit homme au grand talent. Un homme nommé Lorenzo Insigne.

Et au bout de la nuit, l’italien Lorenzo Insigne s’arrache pour pousser au fond des filets un centre tendu de Callejón. Un pion de renardeau, qui fait chavirer de plaisir le San Paolo et lance la campagne européenne du Napoli. Qui défiera donc le PSG les pectoraux gonflés et les abdos bien en place, le 24 octobre prochain.

La Maison flanche !

Incapable de marquer pour la troisième rencontre consécutiv­e, le Real Madrid a été battu mardi soir, à Moscou (1-0). Voilà déjà Julen Lopetegui avec une patate chaude prévisible entre les doigts : sans Cristiano Ronaldo, aujourd’hui à Turin, le triple tenant du titre se doit de recréer rapidement de nouvelles sources de buts. Mais comment ? En fin stratège, Julen Lopetegui est un homme de peu de mots. Alors, lorsque le bonhomme s’essaye à la promesse, pourquoi ne pas lui faire confiance? «Pas de panique, a soufflé l’entraîneur du Real Madrid, samedi soir, quelques minutes après le nul concédé au Bernabéu face à l’atletico (0-0). Les buts arriveront...». Drôle de situation traversée en ce début de saison par le triple champion d’europe en titre. En restant muet ce week-end lors du derby, ce Real a statistiqu­ement fait tiquer en devenant la première équipe du club incapable de planter un but lors de deux matchs consécutif­s de Liga depuis sept ans. Alors, trois, il ne fallait pas déconner. La dernière fois qu’une telle chose avait été vue à Madrid, c’était en janvier 2007, Fabio Capello était sur le banc et le Real avait bouclé la saison avec une couronne sur la tête, devançant le Barça aux confrontat­ions directes.

Le PSG roule sur l’etoile rouge

Auteur d’un triplé face à l’etoile rouge de Belgrade, Neymar a confirmé qu’il se sentait à l’aise dans son nouveau rôle de numéro 10. Un poste qui lui permet de s’amuser avec les défenseurs adverses et de distribuer des caviars tel un esturgeon.

Il paraît que Neymar n’est «pas encore à 100%». C’est en tout cas ce que le Brésilien avouait ce mardi en conférence de presse. 24 heures, un triplé, deux petits ponts, quatreving­t-quatre caviars et autant de crochets destructeu­rs plus tard, difficile d’imaginer que Neymar peut faire encore mieux. Il faut dire que face à l’etoile rouge de Belgrade, l’ancien joueur du Barça a tout simplement livré un récital. Une performanc­e XXL qui lui permet de rejoindre Zlatan Ibrahimovi­ć et Layvin Kurzawa au rang des joueurs du PSG à avoir réussi à claquer un triplé en Ligue des champions. Mieux, Neymar est devenu, avec trente pions inscrits, le meilleur buteur brésilien en C1 à égalité avec Kaká. Et puisqu’on est dans les chiffres, le meilleur pote de Ganso en est désormais à neuf buts au Parc des Princes en C1 en... quatre rencontres. Une performanc­e classique donc? Pas vraiment puisque contrairem­ent aux trois rencontres précédente­s, Neymar n’a pas cavalé sur son couloir gauche, mais s’est amusé à dicter le tempo de la rencontre depuis son nouveau poste de meneur de jeu qui va parfaiteme­nt à son numéro 10 inscrit derrière son maillot. Installé en meneur de jeu par Thomas Tuchel face à Angers lors de la troisième journée de Ligue 1, Neymar est parfois revenu sur son couloir gauche comme à Liverpool, avant de définitive­ment s’installer dans l’axe. Un poste qui lui sied à merveille à entendre le technicien allemand : «Comme ça, il fait toujours partie de toutes les attaques, il a plus de liberté sur le terrain».

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Messi tout feu tout flamme

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