Une «catastrophe» écologique !...

Plusieurs parties, en l’occurrence les autorités locales et régionales, l’office de la marine marchande et des ports, la garde maritime, l’agence nationale de la protection de l’environnement, ont été sensibilisées sur ce sinistre.

Bizerte s’est levée hier matin 4 octobre surprise de voir ses habitants respirer fortement l’odeur du pétrole dans un rayon de quelques kilomètres. En effet, vers 6 heures du matin, au lever du jour, une grosse fuite de fuel-oil dans la mer provenant de la Stir a été provoquée par une fissure au niveau d’un réservoir.

Le produit est passé dans la mer, entraîné par le courant marin jusqu’à la plage de Sidi Salem, selon des témoins oculaires. Les responsables de la Société tunisienne d’industries et de raffinage ont effectué, dans un premier temps, une opération de colmatage de la conduite touchée (caniveau) avant d’utiliser les gros moyens en installant un barrage flottant. Le but étant bien évidemment de contenir la nappe de pétrole qui se déversait dans la mer. Plusieurs parties, en l’occurrence les autorités locales et régionales, l’office de la marine marchande et des ports, la garde maritime, l’agence nationale de la protection de l’environnement, ont été sensibilisées sur ce sinistre. À l’heure où nous mettions sous presse, cette opération externe qui réunit tous ces intervenants était en cours. L’objectif est d’éviter que le fueloil ne se propage davantage dans les eaux alentour. Quant à la Stir, en guise de mesures préventives, elle a vite fait de transférer les autres quantités de pétrole dans d’autres réservoirs disponibles. Bizerte se serait bien passée de cette catastrophe écologique aussi minime soit-elle.