Dur, dur, l’apprentissage…
Notre sélection nationale a mieux réagi en deuxième mi-temps. Mais ce n’était pas suffisant pour rattraper son retard.
Stade Vicenze, l’italie bat la Tunisie (-23 ans) 2-0 : score acquis à la mitemps. Beau temps. Public assez nombreux, arbitrage de l’autrichien Vizengher. Buts marqués par Parigini (30’) et Kaïen sur penalty (38’). Avertissement : Yefreni (Tunisie). Italie : Otero, Calabria, Bastoni, Romagnoni, Orsilini, Pelligrini, Kaien, Zanoni, Parigini, Man Dragora, Margia.
Tunisie : Yefreni, Hnid, Khmir, Rekik, Zemzami (Ben Romdhane), Fadi, Jaziri, Mizouni, Meskini, M’chareg, Oueslati (Chtioui). Sans round d’observation, les deux protagonistes entrèrent dans le vif du sujet avec à la clé un jeu ouvert des deux côtés. Mais au fil des minutes, les Italiens imposèrent leur jeu à un onze tunisien qui s’est recroquevillé en défense. La sélection tunisienne avec son 3-4-3 a été fébrile et incapable d’inquiéter la défense locale bien guidée par le duo Otero-romagnoni. Il faut dire que le milieu de terrain tunisien composé de Zemzami, Oueslati, Mizouni et Meskini a manqué d’imagination. Au fil des minutes, les Italiens deviennent de plus en plus dangereux. Il a fallu tout le métier du gardien Yefreni pour éloigner le danger et éviter des buts, particulièrement à la 25’, 27’ et 29’. Mais à la 30’, Orsilini centre sur le côté droit et Parigini de la tête ouvre le score pour l’équipe d’italie (1-0). La domination des locaux fut très évidente. Les occasions italiennes sont devenues très nombreuses et à la 38’, Meskini a crocheté l’attaquant italien Kaien. L’arbitre siffle un penalty en faveur des Italiens, transformé par le même attaquant. Les camarades de Calabria ont été dominateurs lors de toute cette première période.
Les Tunisiens ne pouvaient en vouloir qu’à eux-mêmes. Ils n’ont mené qu’une seule action avec un centrage parfait de Zemzami vers Mizouni qui a vu son tir passer à côté (22’).
Un léger mieux après la reprise
A la reprise, le sélectionneur national effectua les réajustements nécessaires pour mieux bloquer les manoeuvres italiennes qui sont devenues encore plus percutantes. En effet, avec la rentrée de Chitoui, le milieu de terrain a été plus consistant et a permis à Zemzami et Oueslati de monter d’un cran. Le jeu devient équilibré, surtout que les Italiens optèrent pour la contre-attaque, cette option a permis aux Tunisiens de faire mieux circuler le ballon et de menacer sérieusement l’arrière-garde italienne.
Au fil des minutes, les deux sélectionneurs, Luigi Di Biagio et Chokri Khatoui, ont effectué beaucoup de changements. La Squadra Azzura a montré un visage rassurant à quelques mois de l’euro 2019, alors que l’équipe de Tunisie doit tirer les enseignements nécessaires, afin d’être fin prête en mars 2019 à l’occasion à la phase finale de la CAN (-23 ans) prévue en Egypte.